Traité trans-pacifique: Le volte-face de Donald Trump

vendredi 13 avril 2018 • 713 lectures • 1 commentaires

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Traité trans-pacifique: Le volte-face de Donald Trump

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iGFM-(Dakar) Donald Trump envisage de rejoindre le nouvel accord de libre-échange trans-pacifique, s'il est « meilleur », après s'être retiré sans ménagement du traité initial le jour même de son arrivée à la Maison Blanche l'an passé, une volte-face qui soulève des critiques.

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« (Nous) allons rejoindre le TPP si l'accord est substantiellement meilleur par rapport à ce qui a été offert au président (Barack) Obama, a tweeté tard jeudi le président américain. Nous avons déjà des accords bilatéraux avec six des onze nations du TPP et travaillons pour parvenir à un accord avec la plus grande de ces nations, le Japon, qui nous a fait très mal sur le plan commercial pendant des années!», a-t-il poursuivi.

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Pour Tokyo, il serait « extrêmement difficile » de renégocier certaines parties du traité, désormais appelé Partenariat trans-pacifique global et progressiste (CPTPP), car « il ressemble à une sculpture de verre ». « Nous aimerions saluer l'initiative du président (américain) si elle signifie qu'il reconnaît la portée et la signification » du traité, a ajouté vendredi le porte-parole du gouvernement japonais Yoshihide Suga, soulignant que Tokyo attend plus de précisions sur les intentions américaines.


Donald Trump avait eu pendant la campagne électorale des mots particulièrement durs pour le TPP le qualifiant de « désastre ». Cette annonce intervient alors que les Etats-Unis et la Chine sont en profond désaccord sur le commerce international. Or, le TPP avait été initialement élaboré avec l'idée d'en faire un contrepoids à l'influence grandissante de Pékin dans le commerce international.


Bras de fer avec la Chine


Donné pour mort l'an passé après le retrait des Etats-Unis, l'accord avait été ranimé par les onze autres pays des deux rives du Pacifique. Le 8 mars, Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam l'ont paraphé.


Dans sa forme originale, le TPP avait été promu par Washington sous la présidence du démocrate Barack Obama. Il avait été signé en février 2016 après des années de négociations entre 12 pays ayant un accès sur le Pacifique. Sans Pékin.


Mais avant son entrée en vigueur, Donald Trump avait annoncé le 23 janvier 2017 le retrait de son pays, mettant en péril l'ambitieux accord censé englober 40% du PIB mondial et presque 25% du commerce international.


Les Etats-Unis, qui accusent le géant asiatique de pratiques commerciales « déloyales », ont imposé des taxes supplémentaires sur les importations chinoises notamment l'acier et l'aluminium. Pékin a répliqué en annonçant des représailles sur des produits américains, dont le soja.


RFI


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Daouda Mine

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