Baccalauréat 2019 à Ziguinchor : Des potaches ont composé sous les eaux

mardi 2 juillet 2019 • 497 lectures • 1 commentaires

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Baccalauréat 2019 à Ziguinchor : Des potaches ont composé sous les eaux

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IGFM - Les fortes précipitations qui se sont abattues hier, tôt le matin dans la capitale sud du pays, ont accompagné les potaches qui ont démarré leur premier jour de l’examen du baccalauréat pour l’année 2019. Malgré cette perturbation, les candidats ont répondu à l’appel et ont composé dans la tranquillité. Une pluie qui a commencé à arroser Ziguinchor dés les premières heures de l’appel à la prière du matin (05 heures). Dans le plus grand centre d’examen de la région de Ziguinchor, le lycée Djignabo Basséne, les candidats ont composé dans trois jurys : le jury 1.069 qui abrite quatre séries, le jury 1.070 avec ses 381 garçons et 279 filles et le jury 1.071 qui a accueilli deux séries. Ils sont ainsi 1.287 potaches à la recherche du sésame au lycée Djignabo Basséne de Ziguinchor. «Tout s'est bien passé. Quarante et un (41) candidats ont cependant brillé par leur absence pour cette première journée du baccalauréat», informe le chef du centre Noël Ferdinand Sarr. Ils sont 12.566 candidats dans l’académie de Ziguinchor à la recherche de leur premier diplôme universitaire. Répartis dans 35 centres et 42 jurys, «421 potaches dont 219 garçons et 201 filles ont, au terme de cette journée, brillé hier par leur absence. Ils sont en général des candidats libres. Ont composé 6.276 garçons et 5.869 filles soit un total 12.145 candidats qui ont composé pour l’académie de Ziguinchor», informe la secrétaire générale de l’Inspection d’académie de Ziguinchor, Mme Fatou Cissé. Dans tous les centres d’examens, un dispositif sécuritaire impressionnant a été mis en place avec six policiers pour chaque centre d’examen et trois surveillants dans chaque classe d’examen. Au lycée Peyrissac, la surveillance était dense et chaque candidat ou candidate qui souhaiter se rendre dans les toilettes, était placé sous escorte par son surveillant ou sa surveillante. Pour cette candidate rencontrée à sa sortie et qui a requis l’anonymat, «la surveillance était très dense et nos gardes (nos surveillances) ne favorisaient pas la concentration», a-t-elle souligné. Des postulants à l’examen du baccalauréat 2019 pour qui, les épreuves étaient peu abordables. Certains d'entre eux disent même vouloir rééditer l’exploit de la jeune fille Fodé Maréme Sambou (17 ans) qui avait l’année dernière et depuis 18 ans, offert à la région sa première mention «Très Bien» au baccalauréat.
IGFM


 

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Daouda Mine

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