Cap skirring : La saison des rencontres hot bat son plein

samedi 14 décembre 2019 • 2030 lectures • 1 commentaires

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Cap skirring : La saison des rencontres hot bat son plein

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iGFM - (Ziguinchor) - Si l’on a coutume de dire que les ardeurs des joyeux lurons ne disparaissent passent pas pendant les autres mois de l’année, dans la station balnéaire de Cap Skirring, elles connaissent une vitesse exponentielle tant et si bien qu’on pourrait, sans trop exagérer, qualifier cette période de saison touristique des rencontres sexuellement chaudes et intensives. Reportage.

 Cap Skirring la station touristique qui fait le charme et la beauté de la Casamance vit véritablement, en ce mois de décembre, au rythme de la saison touristique. Par ces temps, la ville touristique est envahie par bon nombre de prostituées venues d’horizons divers et qui se rivalisent d’ardeur tous les jours et toutes les nuits avec leurs belles tenues dans les boites de nuit, voire même dans les night clubs les plus huppés de la place. C’est l’incontournable rond-point de la station balnéaire qui est au cœur de l’événement. Les jeunes filles,  bras dessus dessous à côté de leur compagnon noir ou blanc, y déambulent tranquillement à partir de 1h du matin. C’est seulement à partir de 2heures de la nuit, quand les oiseaux, quand on entend plus la chanson des pigeons perchés du haut d’un fromager qui plombe tout le village, que la vraie ambiance commence.

Sacs à la main, les prostituées se bousculent à l’entrée des dancings à la recherche surtout de l’homme blanc. Et pour cause, «ce sont eux qui mettent souvent le prix ou si vous voulez qui payent le mieux», explique la prostituée Nd. G. C’est aussi dans ces dancings que la scène des contacts et des palabres entre la femme de joie et son client saute souvent le plus à l’œil. Il faut à partir de ce moment quelques bonnes minutes seulement pour conclure le marché pour se retrouver dans les bras de son bien aimé occasionnel. Et si c’est bien le cas contraire, la cliente va poursuivre sa chasse ailleurs où son hameçon pourrait mordre. A en croire M.D, «nos prix varient entre 15.000 FCFA et 20.000 FCFA la passe. Mais parfois, il nous arrive de rencontrer un touristique qui veut passer la nuit avec nous dans son hôtel ou son campement. Nous lui réclamons 40.000 ou 50.000 FCFA».

Mais chose bizarre dans ce monde touristique, ce sont de jeune filles dont les âges sont compris entre 18 et 25 ans, loin de leurs parents, qui côtoient des quinquagénaires ou des sexagénaires adeptes de l’acte rapide. L’activité est intense à cette période de saison touristique à Cap Skirring. D’où l’urgence, selon les populations, est de sonner l’alerte même si les touristes sont venus pour chercher la mer, le soleil et le sexe. «Nous sommes en train de perdre nos valeurs. Nos mœurs se dégradent de jour en jour, et nos enfants risquent d'être contaminés par ce phénomène de la prostitution qui commence à prendre des proportions inquiétantes», nous a confié sous le couvert de l’anonymat ce père de famille vivant dans la cité touristique depuis plus de trois décennies. A l’en croire toujours, «les autorités et les forces de l’ordre doivent conjuguer leurs efforts pour juguler le mal. 

Le développement de la prostitution à Cap-skirring pourrait favoriser le rayonnement des maladies transmissibles comme  le sida dans notre cité». En attendant de trouver une issue heureuse au phénomène, ce sont aussi des prostituées clandestines qui arpentent nuitamment les rues en quête de leur pitance. «Nous aussi, nous faisons partie de cette saison touristique. Et nos principaux clients sont essentiellement ceux-là que nous rencontrons sur la route soit à bord de leur voiture ou à pied», s’explique C. M. Si la prostitution est une partie intégrante du tourisme, force est de reconnaître selon bons nombre de professionnels du secteur établis dans la zone, qu’il est temps de procéder à un assainissement rapide des lieux. Faute de quoi disent-ils, «le plus vieux métier du monde risque un jour de porter un coup dur au tourisme casamançais»
                                                                                          

IGFM

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Daouda Mine

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