Casamance: Une bande armée sème la terreur à Saliot

jeudi 14 novembre 2019 • 453 lectures • 1 commentaires

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Casamance: Une bande armée sème la terreur à Saliot

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iGFM - (Dakar) Une bande d’hommes armés, au nombre de quatre selon nos sources, a fait irruption dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 novembre 19 dans le village de Saliot situé sur la route de Bafata, dans la commune de Djibanar, département de Goudomp avant de dévaliser une boutique et emporter par devers-eux des téléphones portables et une forte somme d’argent. Très inquiètes et craignant pour leur sécurité, les populations de cette région frontalière avec la Guinée-Bissau (Saliot) réclament le retour des cantonnements de l’armée.

La nuit du lundi 11 au mardi 12 novembre 19 a été cauchemardesque pour les habitants du village de Saliot. En effet, des hommes armés, renseigne nos sources, se sont attaqués à leur cité avant de mettre à sac une boutique après avoir menacé avec leurs armes le boutiquier. Ils ont emporté des marchandises, 14 portables, une forte somme d’argent de 150.000 FCFA appartenant à un travailleur saisonnier qui a été trouvé dans son domicile par les assaillants ainsi que 18 poulets dont le propriétaire est un éleveur habitant le village de Saliot.

«Leur forfait accompli, les bandits  qui étaient venus du côté de la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau dans leur retraite, ont traversé la frontière sénégalo-bissau-guinéenne avec leur butin avant de se fondre dans la nature», a soutenu nos sources.

Alertée, l’armée en faction dans le village de Simbandi-Balante est intervenue avant de sécuriser la zone et rétablir l’ordre. Les populations inquiètes, ne pouvant plus fermer l’œil de la nuit, demandent un renforcement de la sécurité dans leurs villages, souvent cible d’attaques de bandes armées et de vols à mains armés de tout genre.

A signaler que cette partie du Balantacounda fait partie des localités de la Casamance qui ont connu les moments les plus chauds aux temps forts du conflit armé casamançais qui dure depuis plus de trois décennies. Des localités de cette zone avaient même été désertées par leurs habitants à cause des exactions dont elles faisaient l’objet.
IGFM

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Daouda Mine

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