Inceste à Thiès : Un homme de 59 ans accusé d'avoir violé sa fille mariée

vendredi 19 avril 2019 • 1244 lectures • 1 commentaires

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Inceste à Thiès : Un homme de 59 ans accusé d'avoir violé sa fille mariée

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IGFM - Le père de famille O. Ngom, qui a l’habitude de violer ses propres filles, a confié qu’il tire sur tout ce qui bouge lorsqu’il a envie de faire l’amour. Ainsi, même sa propre progéniture n’est pas épargnée

N.Ngom, âgée de 24 ans, a été sauvagement battue puis violée par son père biologique, O. Ngom. Cette affaire d’inceste a provoqué le dégoût total au quartier Hersent où les ménages, encore sous le choc, ont perdu l’appétit. Vendredi dernier, O. Ngom a pris sa fille N. Ngom et son enfant, à bord de sa moto Jakarta, pour les conduire à Keur-Massar afin de jouer les bons offices dans le différend conjugal qui l’oppose à son époux domicilié au quartier Jaxaay 2 (Dakar). Malheureusement, il n’a pu dégonfler la bulle. Il s’est alors résolu à ramener sa fille à Thiès.

Sur la route du retour, le père lui propose d’entretenir des rapports sexuels avec elle. Elle refuse catégoriquement. Elle ne saurait entretenir des relations sexuelles incestueuses avec son propre père. Lorsque O. Ngom arrive à hauteur du ravin des voleurs ou Allou Kagne, à l’entrée de la ville de Thiès, sur les coups de 22h, il quitte brusquement la route nationale et s’enfonce à vive allure dans les bois. Il roule vite. Il accélère, plus vite encore.

N. Ngom qui, serrant contre elle son dernier enfant ne put sauter de la moto Djakarta de peur de se fracasser le cou ou de tuer son bébé. Plus loin, le père arrête sa moto et sort un tapis en toile qu’il étend à même le sol. Il invite sa fille à s’étaler au sol et à se mettre nue pour entretenir des relations sexuelles avec lui. Elle s’oppose farouchement à ce penchant pervers et incestueux de son père. Il la brutalise, la cogne et lui donne de terribles coups. N. Ngom qui avait peur que son père la tue ou ne blesse son enfant, finit par céder.  Sa libido assouvie, le père se relève et s’habille sans scrupule. Il conduit ensuite sa fille à son domicile au quartier Hersent et fait comme si rien ne s’était passé.

Meurtrie dans sa chair, N. Ngom s’en ouvre à sa belle-sœur, N. Diagne, épouse de son frère. Une plainte est déposée contre le père incestueux. Il sera finalement interpellé par les éléments du commissariat de 1er arrondissement. L’homme était déjà connu des services de police pour avoir été emprisonné pour des faits similaires. O. Ngom avait violé une autre de ses filles, en l’occurrence, M. Ngom, qui vit avec son époux à Koungueul.

Cette agression sexuelle ignoble avait valu au vieux Ngom une condamnation de 5 ans d’emprisonnement ferme. A cette époque, humiliée par son incestueux époux, Y. Mbow, mère de la fille violée, avait demandé le divorce. Le père incestueux, âgé de 59 ans, conducteur de moto taxi-Jakarta, père de 13 enfants, vit sans épouse depuis son divorce.

Ancien militaire, il est dépeint dans son quartier comme un homme colérique. Il a reconnu sans ambages avoir entretenu des rapports sexuels avec sa fille N. Ngom. Toutefois, il a regretté son acte en prétextant qu’il ne parvient pas à se maîtriser lorsqu’il a envie de faire l’amour.

Inculpé pour coups et blessures volontaires, attentat à la pudeur suivi de viol, O. Ngom est placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de correction (Mac) de Thiès depuis ce mercredi.

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Le mot «inceste» vient du latin «incestus»  (c'est-à-dire impur). Etymologiquement, l'inceste désigne une relation sexuelle entre les membres d’une même famille. C’est à dire entre un frère et sa sœur utérine. Entre un père et sa fille. Entre une mère et son fils… Par extension, la loi considère comme incestueux toute relation sexuelle entre une personne qui a une autorité parentale ou une ascendance sur un enfant.

Pour montrer que cette pratique est extrêmement grave, le législateur, même s’il n’utilise pas  expressément le mot «inceste» dans le code pénal,  punit l’auteur de cette infraction du maximum de la peine prévue pour les affaires de mœurs (c'est-à-dire 10 ans ferme), suivant les disposition de l’article 320 bis du code pénal.

Daouda MINE

 

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