La Section de recherches débarque à Keur Massar

samedi 6 octobre 2018 • 1068 lectures • 1 commentaires

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La Section de recherches débarque à Keur Massar

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IGFM-Sans  bruits, les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie ont débarqué hier à Keur Massar pour donner un coup de main et mettre leur expérience à la disposition de leurs collègues de la brigade de Keur Massar. Hier en fin de journée, ces visages inhabituels qui se sont discrètement glissés dans la cour de la brigade de gendarmerie, affichaient une détermination à élucider au plus vite la mort du douanier dont le corps a été retrouvé par les gendarmes de Keur Massar au cours d’une patrouille dans la nuit du jeudi 04 au vendredi 05 octobre 2018.

En effet, les gendarmes rejoints par leurs collègues de la Section de recherches veulent faire la lumière autour de cette mort qui a été, hier à Keur Massar, le centre de toutes les discussions. La tâche paraît certes complexe, mais bien loin d’être insurmontable pour les enquêteurs de la Section de recherches qui vont mutualiser leurs expériences avec celles de leurs collègues de Keur Massar, habitués à sillonner ce tronçon qui, à partir de la Rn1, dessert Keur Massar. Sans nul doute, les lieux vont être fouillés de fond en comble à la recherche des témoignages captés ça et là pour tenir la bonne piste pouvant éclairer la mort du douanier Cheikhou Sakho.

Non loin de la forêt des anacardiers où le corps du douanier a été retrouvé dans son véhicule, a régné hier un empressement inhabituel des populations à traverser au plus vite ce tronçon. Des lieux réputés et redoutés par les populations de Keur Massar, notamment à la tombée de la nuit. En attendant, beaucoup de questions demeurent. Elles tournent notamment autour de l’arme qui aurait été retrouvée dans le véhicule du défunt douanier.

A-t-elle servi ? Est-ce l’arme de service du douanier ? Si oui, pourquoi le ou les présumés auteurs n’ont pas pensé l’emporter ? Il est, pour l’heure, exclu que cette arme puisse appartenir aux auteurs de ce crime. En effet, il serait suicidaire pour l’auteur de crime d’abandonner volontairement son arme sur les lieux ? Existerait-il une autre piste autre que le crime ? Autant de questions qui seront au centre de l’enquête ouverte par la Gendarmerie de Keur Massar appuyée par la Sections de recherches de la gendarmerie nationale.

Alassane HANNE

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Daouda Mine

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