L’Australie veut tuer deux millions de chats sauvages avec des saucisses

mardi 30 avril 2019 • 611 lectures • 1 commentaires

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L’Australie veut tuer deux millions de chats sauvages avec des saucisses

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iGFM- En Australie, le gouvernement s’est fixé l’objectif de tuer 2 millions de chats errants d’ici 2020, en utilisant des saucisses empoisonnées. Responsables chaque année de la mort de plusieurs centaines de millions de reptiles et de volatiles, ces chats redevenus sauvages sont considérés comme dangereux pour la biodiversité du pays.

Les chats errants sont si nombreux en Australie qu’ils sont nuisibles pour l’écosystème du pays. Introduits par les colons européens il y a plusieurs siècles, ils prolifèrent de manière incontrôlable et mettent en danger les autres espèces. Certaines, comme la souris sauteuse ou le bandicoot-lapin à queue blanche, auraient déjà disparu à cause des félins.

D’après une étude datant de 2017 et citée par Slate, les chats harets – nom donné aux chats domestiques retournés à l’état sauvage ou semi-sauvage – seraient responsables de la mort de 649 millions de reptiles et 377 millions d’oiseaux chaque année.

Parachutage de saucisses empoisonnées

La méthode choisie est radicale : le plan du gouvernement australien, déclenché en 2015, prévoit de parachuter des saucisses empoisonnées dans tout le pays. Objectif : réduire la population de chats harets de 2 millions d’individus d’ici 2020.

L’Institut royal de technologie de Melbourne estime que 211 560 félins auraient été tués dans les douze premiers mois du plan australien. Le New York Times exprime cependant des doutes : comment s’assurer que d’autres espèces ne sont pas victimes de ce piège ?

Un plan très controversé

Dès l’annonce de son plan, le gouvernement australien avait dû affronter une vague de critiques acerbes de la part des défenseurs des animaux.

Des voix s’étaient également élevées pour rappeler que les chats harets ne sont pas la seule menace envers la biodiversité australienne : la pollution, l’urbanisation et l’exploitation forestière sont également pointées du doigt.

Avec Ouest-France

 

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Daouda Mine

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