Le groupe État islamique revendique les attentats au Sri Lanka

mardi 23 avril 2019 • 245 lectures • 1 commentaires

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Le groupe État islamique revendique les attentats au Sri Lanka

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iGFM-(Dakar) Le groupe État islamique a revendiqué, mardi, par le biais de son organe de propagande Amaq les attentats coordonnés du dimanche de Pâques contre des églises et des hôtels au Sri Lanka.

L'Organisation État islamique (OEI) a revendiqué les attentats contre des églises et des hôtels qui ont fait 321 morts le dimanche de Pâques au Sri Lanka, a rapporté, mardi 23 avril, l'organe de propagande de l'organisation jihadiste, Amaq. L'OEI n'a fourni aucune preuve à l'appui de sa revendication.

Un ministre sri-lankais a déclaré mardi que les attentats coordonnés semblaient avoir été perpétrés par deux groupes islamistes sri-lankais en représailles au massacre commis le mois dernier dans des mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Un Syrien figure néanmoins au nombre des suspects interrogés dans le cadre de l'enquête.

Les éléments de l'enquête dont l'AFP a eu connaissance mardi permettent d'éclaircir la chronologie et les circonstances des évènements de ce dimanche sanglant.

Sur les huit explosions de bombes ce jour-là, les six premières, en début de matinée, sont des attentats suicides contre trois églises et trois hôtels de luxe, le Cinnamon Grand Hotel, le Shangri-La et le Kingsbury. Deux explosions ultérieures, survenues en début d'après-midi à Colombo, sont le fait de suspects qui se sont donné la mort pour échapper à l'arrestation.

Deux frères sri-lankais qui opéraient une "cellule terroriste"

Deux frères sri-lankais musulmans, figurant parmi les kamikazes, ont joué un rôle-clé dans ce déchaînement de violence, au cours duquel un autre attentat suicide a échoué dans un quatrième hôtel de luxe à Colombo, ont révélé mardi des sources proches de l'enquête.

Selon les policiers, ces deux frères, d'une vingtaine d'années et dont les noms n'ont pas été révélés, opéraient une "cellule terroriste" familiale et jouaient un rôle-clé au sein d'un mouvement islamiste local (le National Thowheeth Jama'ath, NTJ). Les enquêteurs ignorent toutefois encore si les attaques sont le fait de cette seule "cellule", ou d'équipes séparées mais coordonnées.

Un quatrième hôtel de luxe de la capitale sri-lankaise, adjacent aux trois frappés, figurait sur la liste des objectifs du dimanche de Pâques. Pour une raison inconnue, le sac à dos rempli d'explosifs du kamikaze chargé de cette cible n'a pas explosé et il a pris la fuite, ont indiqué des sources policières à l'AFP.

Cerné par les forces de l'ordre quelques heures plus tard dans la banlieue sud de Dehiwala, le suspect s'est alors fait exploser, causant la mort de deux passants. À peu près au même moment, dans le nord de la ville, à Orugodawatta, la femme d'un des frères kamikazes a actionné des explosifs lorsque les forces de l'ordre sont arrivées à leur résidence familiale, tuant avec elle ses deux enfants et trois policiers.">

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Daouda Mine

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