Malaise au Prodac

jeudi 14 juin 2018 • 727 lectures • 1 commentaires

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Malaise au Prodac

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iGFM – (Dakar) Une semaine après la publication du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), on note un malaise profond au niveau dudit programme. Sur fond de démission en masse de certains cadres.

Au Prodac, le cœur ne semble plus être à l’ouvrage. Le moral est au talon. Le découragement et le manque de volonté animent plus d’un. Le malaise s’est installé au fil du temps.

Selon des informations parvenues à IGFM, le Prodac a connu une série de démissions. Et pas des moindres. Le chef Suivi-Evaluation, Cheikh Fall est parti au PUDC. Ablaye Biaye, chef de division formation et entreprenariat est parti au Programme de Promotion de la Micro-finance Islamique au Sénégal (Promise).

Yaya Diatta est parti au BID, Abdourahmane Diop, de la Cellule Information est également parti. El Amar Thiam, chef de bureau partenariat et financement des groupements est parti au Micro Cred à Abidjan.

Aujourd’hui Modou Marie Diagne qui a remplacé Cheikh Fall part à la fin du mois. « Le programme n’aura plus de suivi-évaluation. Cela peut plomber le programme » commentent certains agents.

Tous ces départs s’expliquent par le fait qu’ils sont tous en colère et remontés contre « le management » du coordonnateur Mamina Daffé. Qui selon, eux, est un « bon technicien, mais un mauvais manager ».

Selon nos interlocuteurs, il y eu des failles dans l’exécution du financement de la première génération des Dac. Ce sont ces failles qui ont été relevées dans le rapport de l’IGF : « Il y avait une absence d’un bureau de contrôle. Cela est imputable à l’ancien coordonnateur Jean Pierre Senghor » disent-ils.

Pour rappel, la première génération de DAC est composée de Sefa (Sédhiou) , Itato (Kédougou), Keur Samba Kane (Diourbel), Keur Momar Sarr (Louga) d’un financement de 29 milliards de Locafrique avec Green 2000 comme partenaire technique.

La deuxième génération de Dac est composée de Dodji (Linguère-, Boulèle (Kaffrine) Médina Yoro Foula (Fafakourou) et le Niombato (Sonkone) pour un financement acquis. 12 milliards de l’Etat et 45 milliards de la BID.

Le financement global de ces DAC s’élève à 100 milliards FCFA. Le programme doit durer 5 ans avec un objectif de créer de 300 000 emplois.

Mais aujourd’hui, au rythme où vont les choses, cet objectif risque de ne pas être atteint. Les investissements consentis par l’Etat du Sénégal et ses partenaires technique et financier risquent également d’être vains, si le président de la République ne revoit pas les choses. « En trouvant un homme du sérail », capable de redonner espoir au reste de l’équipe qui essaie de tenir tant bien que mal. Nos multiples tentatives d’entrer en contact aussi bien avec le nouveau que l’ancien coordonnateur sont restées vaines…

Harouna FALL
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Daouda Mine

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