Maréma attrait son manager à la barre pour abus de confiance

jeudi 14 novembre 2019 • 641 lectures • 1 commentaires

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Maréma attrait son manager à la barre pour abus de confiance

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IGFM - Le procès en appel de l’entrepreneur, Samba Diakité contre son ex-collaboratrice chanteuse, Maréma Fall s’est tenu mardi dernier, devant la Cour d’appel de Dakar. Le prévenu est accusé par l’artiste d’avoir détourné les recettes d’un an de tournées. Il a été condamné à 3 mois assortis de sursis pour abus de confiance et à payer la somme de 10 millions de FCfa. L’avocat général vise l’infirmation de la peine. La décision sera rendue le 17 décembre prochain.

La fin de la collaboration entre Maréma Fall et Samba Diakité s’est officialisée au Tribunal de grande instance de Dakar. C’est le divorce total entre l’artiste et l’entrepreneur accusé d’abus de confiance. Le prévenu avait signé un contrat avec la société Sénégal-Ethique Asbl pour promouvoir la carrière de l’artiste. Et 20% des revenus des activités étaient destinés à Maréma Fall. Après un an de collaboration, le manager aurait utilisé les retombées à des fins personnelles. L’artiste avait porté plainte pour abus de confiance. L’affaire a été jugée au tribunal de Grande instance de Dakar où le mis en cause a été condamné à 3 mois assortis de sursis et à payer 10 millions de FCfa à la musicienne.

Jugeant la décision du tribunal sévère, Samba Diakité avait interjeté appel. Avant-hier, le prévenu a comparu devant le Tribunal correctionnel de la Cour d’appel de Dakar. Où il espère avoir gain de cause. Il a réitéré ses déclarations faites lors du premier jugement, réfutant les accusations. A en croire M. Diakité, lors du premier jugement, il n’a pu démontrer son innocence. Car le téléphone portable dans lequel il sauvegardait des documents justificatifs ne fonctionnait plus. Livrant sa version des faits, l’accusé a fait savoir que le groupe de management de Maréma Fall installé en Belgique, a signé un partenariat avec l’entreprise Sénégal Ethique ASBL. Expliquant que leur collaboration consistait à  faire la promotion l’artiste, il précise qu’ils étaient liés par un contrat verbal.

«On avait un contrat verbal. J’étais censé recevoir 20% des recettes générées par les tournées de Maréma Fall. Mais elle m’a accusé de ne lui avoir rien versé. C’est faux, elle a reçu 16,8 millions FCfa. Cette somme est le revenu d’un an. Je précise qu’on a fait dans l’informel. Notre contrat était verbal. Elle a même appelé la dame qui gère Sénégal Ethique pour lui dire que je l’ai arnaquée. Par la suite, le label a rompu le contrat», explique-t-il. Selon lui, Maréma Fall l’a zappé quand elle a récupéré son prix «Découverte» initié par Radio France internationale (Rfi). La lauréate de 2014 a même trouvé un autre manager sans l’informer. «Les accusations de Maréma ne sont pas fondées. Je lui ai restitué tout son argent. De 2014 à 2015, elle n'a jamais contesté les faits. En réalité, elle m’a utilisé. Car elle ne m’a pas payé. Raison pour laquelle j’avais porté plainte contre elle au Tribunal du commerce. Et j’ai obtenu gain de cause», révélé-t-il. L’artiste n’a pas comparu.

De l’avis du conseiller du prévenu, Me Ousseynou Ngom, M Diakité a été condamné injustement en première instance. Dans ses observations, le parquet général a écarté le délit d’abus de confiance. Estimant que la collaboration des parties n’est pas basée sur un contrat écrit, l’avocat général a requis l’infirmation des peines. La Cour a mis l’affaire en délibéré au 17 décembre prochain.

DOUDOU DIOP

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Daouda Mine

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