NBA Academy Africa : l'Association salue la croissance fulgurante de 10 ans d'existence

iGFM-(Dakar) La NBA (National Basketball Association) a tiré, vendredi, à Dakar, un bilan positif des dix ans d'existence de son académie installée en Afrique à la veille de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud.

"Lorsque nous avions ouvert nos bureaux en Afrique, c’était d’amener la NBA en Afrique par la grande porte. La NBA s’est établie à travers le monde. Nous avons 14 bureaux et le quartier général est établi à New York et nous avons des bureaux dans tous les autres continents.  Nous avons ouvert le premier bureau en Afrique en 2010, à la veille de la Coupe du monde. Mais avant l’ouverture du bureau, il y a eu des contacts, des événements que nous avions organisé déjà. Comme je l’ai dit tout, notre objectif était de développer le basket, de rendre le jeu accessible avec un challenge qui est le besoin d’infrastructures", a dit Amadou Gallo Fall, vice-président de la NBA en Afrique. "Vous savez au football, on peut jouer partout, dans la rue, mais en basket, il faut un minimum d’infrastructures même si on n’a pas besoin du même espace. On a besoin d’une surface où le ballon peut rebondir pour que maintenant les jeunes aient l’opportunité d’aller vivre leur passion sur le terrain. Aujourd’hui, j’ai fait les dix ans, nous voyons qu’il y a un élan, une croissance fulgurante de notre sport", s'est-il réjoui. "Nous avons organisé trois NBA Africa Game ces quatre dernières années à Johannesburg (Afrique du Sud). Des milliers de jeunes ont explosé, ils ont eu l’opportunité de jouer sur d’autres cieux. Nous avons lancé la NBA Academy Africa qui se trouve à Saly. Il n’y a même pas deux ans, nous avons trois jeunes qui sont déjà matriculés dans de très grandes universités", a expliqué M. Fall qui était entouré de journalistes et d'anciens basketteurs de la NBA.



Se rappelant de la dernière académie construite dans la station balnéaire, il y a quelques mois, M. Fall, a aussi relevé les performances de trois basketteurs africains évoluant en France et qui sont issus de différentes académies installées en Afrique. "C’est une coïncidence car ce matin j’ai su que trois Africains postulent pour le titre de meilleur joueur de la saison en France. Youssoupha Fall, Youssou Ndoye et un jeune du Zimbabwe, Vitalys Chikoko. Nous avons eu à travailler avec eux. Dans le passé, les titres revenaient à des Américains, maintenant cette tendance est renversée par des jeunes Africains nés en Afrique", a-t-il soutenu, indiquant que tout ce ceci prouve que  l'Afrique a un immense talent.

Mamadou Salif GUEYE