Ousmane Mbengue jure qu'il plaisantait, le procureur requiert 6 mois ferme contre lui

lundi 27 mai 2019 • 486 lectures • 1 commentaires

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Ousmane Mbengue jure qu'il plaisantait, le procureur requiert 6 mois ferme contre lui

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IGFM - Ousmane Mbengue, l’homme qui a été arrêté par la Section de recherches de la gendarmerie pour avoir appelé à tuer des femmes, a été jugé devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.

Devant la barre, Ousmane Mbengue a soutenu qu'il faisait de la comédie. "Je faisais de la parodie et tout. Aïssatou est une camarade de classe. Nous avons fait l'Ucao ensemble et nous avons partagé beaucoup de choses. Son père a le même nom que moi. Elle avait posté un message sur Facebook, j'ai commenté. Mais à une seconde près, je l'ai enlevé. Car j'ai mesuré ce que je venais de faire. J'ai posté ce commentaire car j'étais devant la télé en train de regarder de la comédie et j'ai voulu rendre l'atmosphère plus détendue. J'ai eu tellement honte quand j'ai vu la publication faire le tour de la toile. En écrivant ce texte, je ne prenais pas en compte le contexte, je faisais juste de la comédie. J'ai écrit le texte sous le coup de la plaisanterie ", explique Ousmane.

Dans son réquisitoire, la représentante du ministère public a soutenu qu’elle lui pardonnait à titre personnel, mais devait requérir une peine au nom du peuple Sénégalais.

«Personnellement, je lui pardonne, mais j'agis au nom du peuple sénégalais troublé. C’est quelque chose qu'il a mûri avant de l'écrire. Il était sain d'esprit. Dans son texte, il a fait une provocation, une menace en disant si on ne tue pas les femmes, ce sont les hommes qui s'en chargeront. Ce sont des propos graves et je vous demande de le condamner à 2 ans dont 6 mois ferme», a déclaré la représentante du ministère public.

La parquetière ajoute que les propos de Ousmane Mbengue est d’autant plus grave que son message intervient «dans un contexte où tout le Sénégal est dans l'émotion suite aux événements de Tamba».

La représentante du ministère public note que le mis en cause ne souffre  d’aucun problème psychique.  "On a tenté de faire comprendre à l'opinion que c'est quelqu'un qui a des problèmes psychiques. Dans le dossier, on n'a pas des rapports d'un psychologue attestant qu'il a des problèmes psychiques. Mieux, nous avons tous constaté qu'il s'est bien défendu à la barre. Il a pensé ce qu'il dit et ça a créé un vrai trouble à l'ordre public", soutient la parquetière.

IGFM

 

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Daouda Mine

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