Pics de pollution à Dakar : «ça peut impacter négativement sur la santé»

Tout le monde, même les médias étrangers parlent de la pollution de l'air à Dakar, qui a atteint des proportions inquiétantes ces derniers jours. De fines particules visibles rendent l’air suffocant  dans la capitale Sénégalaise. «Une situation qui peut impacter négativement sur la santé de la population notamment sur le plan respiratoire» selon, le Docteur Aliou Niang, Pneumologue

 

«Nous avons constaté qu’il y a une forte pollution de l’air. On peut dire sur toute l’étendue du territoire sénégalais. Vu la composition de cet air, cela peut impacter négativement sur la santé de la population notamment sur le plan respiratoire. Ces particules vont entraîner une irritation des voies aériennes supérieures et même inférieur» a d’emblée prévenu, le docteur en pneumologie à l'Hopital Fann.

Soulignant que les consultations ont considérablement augmenté au service pneumologie de l'hôpital Fann où il intervient, M. Niang ajoute que ces pics de pollution enregistrés dans la capitale sénégalaise « peuvent entrainer également  au niveau Orl des pharyngites, des trachéides, des bronchites et au niveau pulmonaire et une exacerbation  des maladies respiratoires»

En outre, les conséquences de ce changement climatique n’affectent pas que les organes respiratoires, mais aussi oculaires si l’on en croit le croit le spécialiste avec "des irritations au niveau des yeux".

Par ailleurs M. Niang a précisé que les couches les plus fragiles de la population, notamment les personnes âgés et les enfants sont les plus touchées dans ce genre de situation.

De l’avis du docteur, un changement de comportement et des précautions s’imposent à toute personne qui veut éviter d’être les conséquences précitées. «D’abord limiter les déplacements lorsqu’il y a changement de la composition de l’air. Eviter la pratique du sport et ceux qui ont des pathologies respiratoires avérées au moindre signe, de consulter un médecin, ensuite optimaliser les traitements qui leur sont prescrits. Et porter un masque si possible"

Khady FAYE