Pour son congrès ordinaire, Madem-G15 mobilise 2500 délégués

vendredi 17 août 2018 • 580 lectures • 1 commentaires

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Pour son congrès ordinaire, Madem-G15 mobilise 2500 délégués

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iGFM – (Bissau) Le Congrès ordinaire du Mouvement Alternative Démocratique «Madem-G15» (Ndlr : le Groupe des 15 membres expulsés du Parti Africain de l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) a été un moment de forte mobilisation. Pas moins de 2500 délégués ont pris part à ce grand rendez-vous des jeunes loups aux dents longues de l’histoire politique de la Guinée Bissau. 

2500 délégués mobilisés. Pour un coup d’essai, ca été un coup de maître. C’est ainsi qu’on peut qualifier l’organisation du congrès ordinaire du Madem- G15, ce jeudi à Bissau.



La mobilisation des grands jours. C’est à ce à quoi les observateurs ont assisté à Ilhéu De Gardete, Biombo, dans la périphérie de Bissau, ce vaste domaine qui s’étend à perte de vue, mais qui a refusé du monde ce jeudi matin.

Ils sont venus des différents coins de la profonde Guinée Bissau pour poser ensemble le premier jalon du vent de changement qui commence à souffler dans ce pays.

Face à une telle mobilisation, l’homme d’affaire Birama Camara, par ailleurs coordonnateur du Madem-G15, ne peut pas cacher sa joie : « Nous sommes très contents du déroulement de notre premier congrès. C’est la première fois qu’un parti politique mobilise près de 1500 délégués pour faire un congrès ordinaire. Cela montre la capacité, la popularité et l’engagement de notre mouvement, de l’implication de toute la population à notre politique », s’exclame-t-il devant les caméras de la presse nationale et internationale venue en masse immortaliser ces moments historiques dans l’histoire politique de la Guinée Bissau.



Aujourd’hui, dit-il, « c’est la confirmation du changement en Guinée Bissau. Je suis sûr qu’avec cette mobilisation, nous allons concrétiser la volonté de changement de notre pays ».

« Notre projet politique, c’est que le 18 Novembre 2018, nous allons gagner les élections. Aujourd’hui, c’est la consolidation de la démocratie interne, de la victoire dans l’histoire politique de notre pays », note M. Camara, .

Des changements sont annoncés en cas de victoire au soir du 18 Novembre 2018. « Il y aura un changement dans le domaine de la santé, la stabilité, la paix. Avec Madem, on pourra dialoguer avec tout le monde. On va inviter tout le monde pour discuter et stabiliser notre pays. Sans cela, on ne peut pas avoir de développement dans ce pays», promet-il.

Pour sa part, le Général Umaro Sissoco Embaló,, vice-coordonnateur du Madem-G15, avec cette mobilisation, il n’y a pas de doute dans le rapport de force. « En cas de victoire le 18 Novembre, on sait ce qu’on va faire. Nous avons déjà notre feuille de route. Nous savons ce que la Guinée Bissau a besoin, qu’est qu’on doit faire après les élections.



La priorité, c’est la formation. Aujourd’hui le Sénégal est une référence pour moi. Parce que les gens sont formés. Il y a la santé », soutient-il.

La prochaine étape, selon M. Embaló, c’est l’installation de « nos bases politiques, la formation de nos cadres pour préparer le recensement qui va démarrer le 23 Septembre ».

Luis Oliveira Sanca « On ne peut pas accepter le néo colonialisme, qu’il soit noir ou blanc »

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Prenant part à ce congrès, M. Luis Oliveira Sanca, un ancien combattant du Paigc, n’a pas manqué de prodiguer de sages conseils aux jeunes du Madem-G15 : « Le pays a besoin de stabilité, de paix pour qu’on puisse se retrouver et reconstruire l’Etat de Guinée Bissau ».

Pour lui, « le Paigc d’aujourd’hui n’est pas celui qu’on avait pendant la lutte et après la lutte. Il y a certaines situations actuelles qui déshonorent la Guinée Bissau. Le Paigc est connu à travers le monde, grâce à Amilcal Cabral qui est un homme très diplomate. C’est celui qui a fait la Guinée Bissau, c’est lui le père fondateur de la nation», rappelle-t-il.

Mais regrette le vieux combattant : « les jeunes ont désorganisé le pays avec l’appui de certaines puissances occidentales, surtout du Nord Portugal. Ce qu’on ne peut pas accepter, c’est le néo colonialisme, qu’il soit noir ou blanc. On n’a pas lutté pour cela. On a perdu de grands hommes de la Guinée Bissau. Notre devoir c’est d’encadrer les jeunes pour développer le pays, honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie pour la Guinée Bissau".

Harouna FALL (Envoyé spécial à Bissau)

 

 

 

 
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