Recrudescence de la violence : Touba condamne et prêche pour le respect des préceptes de l'islam

mercredi 22 mai 2019 • 547 lectures • 1 commentaires

Actualité 4 ans Taille

Recrudescence de la violence : Touba condamne et prêche pour le respect des préceptes de l'islam

PUBLICITÉ

iGFM-(Dakar) Le Khalif général des mourides, Serigne Mountakha  Mbacké a réagi sur la recrudescence de la violence au Sénégal. Par la voix de son porte parole Serigne Bass Abdou Khadr, le Khalif condamne fermement les homicides extrêmement violents enregistrés ces derniers jour dans notre pays.

Face à la presse, Serigne Bass Abdou Khadr rappelle l'engagement du Khalife général des mourides  de toujours élever la voix à chaque fois que le besoin se fait sentir. "Serigne Mountakha fait savoir qu'il est de son devoir, au vu de ce qu'il représente, de donner des indications à la société  Sénégalaise si l'urgence se présente. Il ne fait que suivre les pas de ses prédécesseurs'', rapporte le porte parole.

Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre de poursuivre. «Ces derniers temps, il dit avoir remarqué que les meurtres sont devenus monnaie courante. Serigne Mountakha tient alors à rappeler que nous avons tous l'obligation de nous rappeler un certain nombre de choses. D'abord,  usons de notre première arme en tant que musulman qui est de formuler des prières et de solliciter le pardon révérenciel (...). L'autre rappel à faire c'est que la vie humaine n'est guère une mince affaire. Quiconque ôte la vie à une personne de manière accidentelle, est obligé, s'il est de sexe masculin, d'acheter 100 chameaux en guise d'indemnités pour ses héritiers et 50 si l'auteur est une femme. Celui qui tue une personne  avec préméditation est immédiatement soumise à la peine capitale et l'enfer sera sa dernière et éternelle demeure.  Dieu dit que celui qui tue une personne semble avoir tué toute l'humanité et subira une sanction égale à la gravité de l'acte vu sous cet angle. C'est la raison pour laquelle nul n'a le droit de disposer de la vie des êtres humains à sa guise. Les intellectuels religieux se sont accordés à dire que nul ne tuera s'il est certain qu'il sera tué juste après son forfait.», dit-il.

Cet article a été ouvert 547 fois.

Publié par

Daouda Mine

editor

1 Commentaires

Je m'appelle

Téléchargez notre application sur iOS et Android

Contactez-nous !

Daouda Mine

Directeur de publication

Service commercial