Sandaga vit ses dernières heures

mercredi 7 août 2019 • 1408 lectures • 1 commentaires

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Sandaga vit ses dernières heures

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iGFM- Plus qu'une semaine et quatre jours. Et Sandaga sera rasé. Les commerçants seront recasés, en attendant le nouveau bâtiment qui devrait être fin prêt en 2021. Cette décision du ministre de l'Urbanisme, du logement et de l'hygiène publique est clichée, pour certains commerçants, même si projet ne pouvait mieux tombé. 

Des chaussures sont étalées jusque loin sur la route. Ici à Sandaga, ce sont les voitures qui cèdent le passage. Les habits sont pour tous les goûts et peuvent même venir à toi, sans le moindre effort. Des vendeurs ambulants, qui  disent un prix susceptible d'être divisé en quatre, forceront le client le plus tenace. Des bijoux, des sac à mains, des sac à dos... et vraiment, à des prix imbattables.



Mais toute cette "anarchie", dont se plaindront certains sans vouloir au fond qu'elle disparaisse,  sera bientôt maîtrisée par l'Etat. La trêve respecte la Tabaski qui arrive. Mais le samedi la suivant éparpillera ce "petit bijou" des dakarois.

La pagaille actuelle qui pullule à Sandaga sera assainie. Les commerçants déjà établis seront déguerpis, emportant à leur passage les marchands ambulants. "Et retaper le marché est une bonne chose. C'est pour le bien de tout le monde", se réjouit déjà Abdoulaye Ndiaye, commerçant. Précisant toutefois qu'à son avis, "c'est un projet de Khalifa Sall, ex-maire de Dakar, qu'ils (le gouvernement, ndlr) ont sorti des tiroirs pour se l'approprier."

Et Khalifa Sall avait su trouver la bonne note sur laquelle jouer avec ces négociants:"Avec lui, nous avions trouvé le plan de reconstruction sur lequel nous étions tous d'accord," explique l'un des responsables de l'Association "And Taxawu Sandaga".  Aujourd'hui, ils en veulent à ceux qui reviennent vers eux avec le même projet, modifié et qui ne les avantage pas.

Les commerçants doivent être recasés au Shopping Center Djily Mbaye, en attendant les nouveaux locaux. Mais "il n'y a que 258 places pour 413 personnes," s'étonne Amath Bèye, vendeur d'habits à Sandaga. Ajoutant que l'Etat "prévoit d'envoyer les 155 autres personnes au marché Petersen ou aux champs de courses."">">

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Publié par

Daouda Mine

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