« Grave malaise » en juin
Le 27 juin dernier, le chef de l’État tunisien avait été hospitalisé en urgence à l’hôpital militaire de Tunis suite à un « grave malaise ».
Son hospitalisation avait un temps laissé planer le doute quant à la convocation à temps du corps électoral.
Les délais avaient finalement été respectés, Caïd Essebsi ayant signé vendredi 5 juillet – soit un jour avant la date butoir – , le décret appelant les électeurs tunisiens aux urnes pour les scrutins législatifs du 6 octobre et présidentiel du 17 novembre.
Lors de son premier entretien avec Béji Caïd Essebsi (BCE) après son hospitalisation, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, avait abordé avec lui la question de la vacance du pouvoir, afin de négocier les termes de son retrait. « Compromis, oui, mais compromission, jamais », aurait alors déclaré BCE, selon ses proches, avant de mettre fin à la rencontre, refusant de négocier plus avant la vacance proposée par le chef du gouvernement.
Auteur : Jeune Afrique
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