Ziguinchor-Nyassia : l'Armée pilonne des positions rebelles

mardi 6 mars 2018 • 554 lectures • 1 commentaires

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Ziguinchor-Nyassia  : l'Armée pilonne des positions rebelles

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iGFM - (Ziguinchor) - L’armée a encore sorti hier, à Ziguinchor, la grosse artillerie pour pilonner les dernières bases rebelles supposées appartenir au mouvement des forces démocratiques de la Casamance nichées dans la commune de Nyassia, situé dans le département de Ziguinchor. La musique des armes lourdes a en effet, commencé hier aux environs de 22 h, après une période d’accalmie de près de deux mois. Tôt dans la matinée du dimanche, le réveil a été brutal pour bon nombre de Ziguinchorois qui ont sauté de lits ou quitter leurs couettes quand l’armée sénégalaise a procédé à des pilonnages intenses et lourds des bases rebelles localisées dans cette commune de Nyassia. Des tirs à l’arme lourde qui sont même entendus jusque dans la capitale du Kassa (Oussouye).

Cette opération de démantèlement des bases rebelles entre dans le cadre des missions de sécurisation des populations et de leurs biens au lendemain du massacre de Bofa-Bayote. Une tuerie qui, rappelons-le, avait fait, le 6 janvier 2018, 14 morts, tous des coupeurs de bois. Sur le terrain, l’armée a renforcé ses effectifs à Nyassia. Cette nouvelle situation ne surprend  guerre au vu des mouvements de troupe notés ces derniers jours et qui laissaient présager  le déclenchement  d’opération militaires. «L’armée se préparerait –elle à d’autres opérations de sécurisation d’une plus grande envergure pour  nettoyer d’autres zones occupées par les bandes armées?»

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La question est plus que jamais agitée par bon nombre d’observateurs avertis de la crise casamançaise. Mais pour la plupart d’entre eux, «tout porte à le croire au vu des mouvements notés ces derniers jours dans les rangs des militaires dans la zone», affirment-ils avec force. Ces nouveaux bombardements à l’arme lourde ont fini de plonger les populations dans l’indignation et la désolation. Des populations qui, pourtant, depuis un certain temps, avaient commencé à nourrir l’espoir de voir la paix s'installer définitivement dans cette partie sud du pays.

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MOUSSA DIAW


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