48 heures de Niomré : l’accès à l’eau, un frein au développement économique de la localité

mardi 6 mars 2018 • 683 lectures • 1 commentaires

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48 heures de Niomré : l’accès à l’eau, un frein au développement économique de la localité

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iGFM - (Louga) - Le forum organisé en marge des 48 heures de Niomré a permis de diagnostiquer les maux qui freinent le développement économique de cette commune rurale du département de Louga. Les populations venues participer à cette rencontre initiée par le jeune responsable politique Samba Kanté, sont unanimes à reconnaître que l’eau constitue une problématique qu'il faut résoudre au plus vite. Venu présider la rencontre, Harouna Ba responsable de l’Urd à Louga propose la mise en place de cadres de concertation que la collectivité locale doit aider pour la prise en charge de ces problèmes.

Il a jugé inadmissible que des populations rurales qui aspirent au développement puissent travailler seulement trois mois et rester neuf autres mois sans rien faire. « Qui ne travaille pas suffisamment ne va pas générer des revenus économiques suffisamment. (…). Mais si on leur permet de mener leurs activités agricoles économiques pendant toute l’année, cela pourrait assurer naturellement à l’agriculture la possibilité que les personnes qui s’y meuvent puissent disposer des moyens de survie et d’existence » a estimé Harouna Ba.

Persuadé que le développement, c’est l’affaire des populations au niveau local, le secrétaire général de la commission nationale des dialogues des territoires propose la mise en place de cadres de concertation. « Les cadres de concertation doivent être des communautés villageoises de développement que le conseil municipal devrait aider en lien avec le centre d’appui au développement local à institutionnaliser dans la commune de Niomré » a-t-il fait savoir.

Il estime que toutes les difficultés qui devraient se poser demain, devraient trouver trois types de solutions. « Une solution administrée de manière locale pour booster l’initiative communautaire où les populations n’ont pas besoin d’attendre ni de l’Etat, ni du conseil municipal une action diligente.  Mais cela n’est possible que si elles prennent de leur rôle et de leur responsabilité dans ce cadre de concertation. Deuxièmement, il faut que le conseil municipal se donne les moyens de disposer d’un plan de développement qui part des difficultés et des problèmes formulés par les populations et cela débouche sur un ensemble de projets et programmes à financer » conclue Harouna Dia qui s’est félicité de l’initiative prise par le jeune conseiller municipal Samba Kanté qui ne cesse d’œuvrer pour le développement socio-économique de Niomré. Il a aussi plaidé pour l’institutionnalisation des 48 heures de Niomré.

Khalil Ibrahima SENE

 

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