Oumar Sarr : "Il n’y a aucun privé national qui s’est signalé quand nous constituons les sociétés minières"

vendredi 1 décembre 2023 • 1233 lectures • 0 commentaires

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Oumar Sarr :

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iGFM - (Dakar) La société des Mines du Senegal (SOMISEN S.A), a organisé ce jeudi 30 novembre 2023, une journée de partage de son plan stratégique de développement sous la présidence de M. Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie.

Selon le ministre, aucun privé national ne s’est annoncé lors de la constitution des sociétés minières.

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M. Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie, a affirmé : « D’abord la participation du privé national, vous savez la loi donne gratuitement 10% quand une société minière se constitut, la loi donne gratuitement 10% des actions à l’Etat. Et la loi dit les 25% peuvent être acquises par le privé national, donc, il y a 25%, en tout ça pourrait faire pour le national, y compris l’Etat 35% mais sur ces 25%-là, jusqu’à présent, il n’y a aucun privé national qui s’est annoncé quand nous constituons les sociétés minières mais il faut dire que, c’est un coût important, c’est parfois plusieurs centaines de milliards qu’il faudra dépenser parce qu’il y a des activités de recherches.

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Aujourd’hui, la Somisen n’est pas assez développée. Il faut faire de la recherche, parfois on recherche mais on ne trouve pas ».



Il poursuit : « Et là, c’est des multinationales qui ont la capacité financière, qui sont accompagnées par leurs banques, par les structures étatiques, qui prennent le risque d’investir au niveau de l’or. Donc, on peut dépenser plusieurs milliards et ne rien trouver. Et le secteur privé national, c’est trop lourd pour le secteur privé national qui n’est pas accompagné. Donc, c’est pourquoi, ces 25% jusqu’à présent, nous n’arrivons pas à faire en sorte que le privé national les prenne. Donc, il y a 10% l’Etat, 25% possibles pour le privé national. Le privé national peut investir dans ce secteur qui n’est pas forcement rentable à chaque action ».


Selon le ministre Oumar Sarr, la contribution du secteur minier dépasse 5% du PIB, ce qui est déjà un atout. Et le Premier ministre, à l’occasion de l’ouverture du salon des mines avait déjà rappelé les résultats du secteur notamment la production totale des produits miniers qui dépassent aujourd’hui 1500 milliards avec une production portée par l’or, vous l’avez aussi rappelé 512 milliards, le ciment (341 milliards), l’acide phosphorique (298 milliards), les phosphates avec 79 milliards, les zircons (62 milliards).
Et le ministre de conclure : « Donc, il y a d’une production continue, une valeur ajoutée du secteur extractif qui, aujourd’hui dépasse les 730 milliards en 2021.Les recettes fiscales, nous l’avons dit, s’élevaient déjà en 2021 à 206 milliards, 8,0% des recettes budgétaires. Selon les critères du FMI, l’Etat du Sénégal même sans exploitation du gaz et du pétrole, le secteur extractif représente 32,5% des exportations. Le Sénégal, c’est un pays, selon ces critères-là, riche en ressources naturelles sans en être dépendant fiscalement. Notre objectif, c’est de rééquilibrer la gouvernance minière du Sénégal par le maintien de l’attractivité du secteur minier et la promotion d’un partenariat mutuellement avantageux entre l’Etat, les investisseurs et communautés aussi qui abritent ces secteurs miniers ».


 

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Publié par

Harouna Fall

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