Ukraine : Poutine confirme des frappes massives sur des infrastructures stratégiques

lundi 10 octobre 2022 • 1226 lectures • 1 commentaires

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Ukraine : Poutine confirme des frappes massives sur des infrastructures stratégiques

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iGFM (Dakar) De nombreuses villes ukrainiennes, dont Kiev, ont été ciblées par des bombardements russes ce lundi matin. Des frappes confirmées par Vladimir Poutine, selon qui des infrastructures énergétiques, militaires et de communication ont été visées.

DES CRIMES DE GUERRE SELON LA FRANCE

Les frappes russes qui se sont abattues sur l'Ukraine constituent un "crime de guerre", a dénoncé lundi la ministre française des Affaires étrangères sur son compte Twitter.

"Je condamne avec la plus grande fermeté les frappes russes indiscriminées de ce jour contre les villes ukrainiennes. Viser intentionnellement les populations civiles constitue un crime de guerre", a estimé Catherine Colonna.

"UN PREMIER EPISODE"

Le numéro deux du conseil de sécurité de la Russie et ex-président Dmitri Medvedev a assuré que les frappes massives contre l’Ukraine n'étaient qu'un "premier épisode", appelant au "démantèlement total" du pouvoir politique ukrainien.

"Le premier épisode s'est joué, il y en aura d’autres", a-t-il écrit sur Telegram, après une réunion du Conseil sous la direction du président Vladimir Poutine. "De mon point de vue, (l'objectif) doit être le démantèlement total du régime politique de l'Ukraine", a-t-il affirmé.

DES OBJECTIFS ATTEINTS, SELON LA DÉFENSE RUSSE

Le responsable de la Défense russe s'est félicité dans une publication sur les réseaux sociaux des frappes russes menées en Ukraine ce lundi matin, assurant qu'elles avaient toutes "atteint leur objectif". En lien avec cette déclaration, la vidéo postée montre un missile tiré depuis un navire en pleine mer.

LES ATTAQUES SONT DES "CRIMES DE GUERRE" POUR L'UNION EUROPÉENNE

À la suite d'une importante série de frappes un peu partout en Ukraine, l'Union européenne a qualité les attaques russes visant les civils de "crimes de guerre" dont les responsables devront "rendre compte".

"Il s'agit d'une nouvelle escalade qui est absolument inacceptable", a déclaré le porte-parole de la diplomatie européenne, Peter Stano. Il a par ailleurs appelé le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, à ne pas laisser son territoire être utilisé comme "pas de tir pour les missiles contre l'Ukraine" et a "ne pas être partie prenante à l'agression brutale menée par la Russie".

DES ATTAQUES AU DRONE DEPUIS LA BIÉLORUSSIE

L'armée ukrainienne a accusé la Russie d'avoir lancé des attaques avec des drones iraniens depuis la Biélorussie. Alors que les frappes avaient lieu ce matin, le président biélorusse a annoncé que les troupes biélorusses allaient se joindre aux troupes russes, sans préciser le nombre d'hommes ni où le contingent allait être déployé.

DES BOMBARDEMENTS "INACCEPTABLES", DÉNONCE LONDRES

Le ministre des Affaires étrangères britannique James Cleverly a jugé "inacceptables" les bombardements russes sur plusieurs villes d'Ukraine. "C'est une preuve de faiblesse de Poutine, pas de force", a réagi sur Twitter James Cleverly, ajoutant qu'il avait parlé à son homologue ukrainien Dmytro Kuleba pour l'assurer du "soutien moral et concret" du Royaume-Uni.

CONDAMNATION DU CHEF DE LA DIPLOMATIE EUROPÉENNE

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s'est dit "profondément choqué" par les attaques de la Russie lundi contre des civils en Ukraine. "De tels actes n'ont pas leur place au XXIe siècle. Je les condamne dans les termes les plus forts possibles. Nous sommes aux côtés de l'Ukraine. Un soutien militaire supplémentaire de l'UE est en route", a-t-il tweeté, faisant référence à un nouveau financement européen qui devrait être adopté prochainement.

CONDAMNATION DE LA POLOGNE

Le ministre polonais des Affaires étrangères, Zbigniew Rau, a qualifié "de crime de guerre" les frappes russes qui ont visé plusieurs villes d'Ukraine ce lundi matin. "Les bombardements russes d'aujourd'hui des villes et des civils ukrainiens sont un acte de barbarie et un crime de guerre, a déclaré le chef de la diplomatie polonaise sur Twitter.  "La Russie ne peut pas gagner cette guerre. Nous sommes avec toi, Ukraine !".

DES COUPURES D'ÉLECTRICITÉ PARTOUT EN UKRAINE

Alors que Vladimir Poutine a confirmé avoir visé des infrastructures énergétiques via la série de frappes qui a été lancée ce lundi matin, des coupures d'électricité ont été rapportées dans de nombreuses régions ukrainiennes.

En fin de matinée, les gouverneurs des régions de Kharkiv et Soumi (nord-est), Jytomyr (nord-ouest) et Khmelnitskiï (ouest) ont tous évoqué sur les réseaux sociaux des "coupures de courant" suite à des "frappes sur des infrastructures énergétiques".

LE CHEF DE L'AIEA À SAINT-PETERSBOURG MARDI

Le président russe Vladimir Poutine recevra mardi à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, alors que des frappes russes ont visé lundi des infrastructures énergétiques en Ukraine. Cette visite intervient quelques jours après que la Russie s'est approprié par décret la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia.

MACRON FAIT PART DE SON "EXTRÊME INQUIÉTUDE"

Le président français Emmanuel Macron a fait part de son "extrême inquiétude" après la série de frappes russes lundi sur l'Ukraine et promis d'accroître l'aide militaire de la France à l'Ukraine, lors d'un entretien téléphonique en urgence avec son homologue Volodymyr Zelensky.

"Il a réaffirmé son soutien plein et entier aux côtés du président Zelensky, et l'engagement de la France à accroître son soutien à l’Ukraine en réponse aux besoins formulés par Kiev, y compris en matière d'équipement militaire", a indiqué l'Élysée.

RÉUNION DU G7 ET DE ZELENSKY MARDI

Les dirigeants du G7 et le président ukrainien Volodymyr Zelensky tiendront mardi une réunion virtuelle sur la situation en Ukraine suite aux frappes russes qui ont touché plusieurs villes ukrainiennes ce matin.

Le chancelier Olaf Scholz, qui occupe la présidence tournante du G7, a assuré au président ukrainien "la solidarité de l'Allemagne et des autres États du G7", à la suite de ces bombardements, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Steffen Hebestreit, lors d'une point presse régulier.

PRISE DE PAROLE DE VLADIMIR POUTINE

À la suite de son Conseil de sécurité, Vladimir Poutine prend la parole. Il accuse les services secrets ukrainiens de recourir à des "méthodes terroristes", citant des bombardements sur la centrale nucléaire de Zaporijia, une "tentative de frappes sur le gazoduc turc" ou encore le "sabotage" de Nord Stream 1 et 2.

Par conséquent, Vladimir Poutine a confirmé que "des frappes massives" ont été menées en Ukraine. "Sur proposition du ministère de la Défense et en conformité avec le plan de l'état-major, des frappes massives avec des armes de haute précision de longue portée ont été menées contre l'infrastructure énergétique, militaire et de communication de l'Ukraine", a-t-il annoncé  lors d'une réunion de son Conseil de sécurité retransmise à la télévision.

"Si les tentatives d'actes terroristes contre notre territoire continuent, la réponse russe sera sévère et proportionnelle aux menaces créées. Personne ne doit en douter", a encore promis le président russe.

APPEL POUR DE NOUVELLES ARMES DE DÉFENSE AÉRIENNE

"Le meurtre de la nation ukrainienne se poursuit. Cela doit s'arrêter. Et le soi-disant 'monde libre' doit prendre un rôle actif dans l'arrêt de cet assassinat. Nous avons besoin d'une défense aérienne, nous avons besoin de fermer notre ciel et nous avons besoin d'armes pour ça", a appelé le maire de Kiev Vitaly Klishko.

Avec TF1 INFO

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Publié par

Mamadou Salif

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