Aliou Cissé : « Un premier match n’est jamais décisif mais… »

lundi 18 juin 2018 • 497 lectures • 1 commentaires

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Aliou Cissé : « Un premier match n’est jamais décisif mais… »

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iGFM (Dakar) Le Sénégal débute sa Coupe du monde, ce mardi (18h, heure locale), contre la Pologne. Pour le sélectionneur national, Aliou Cissé, le mieux serait de l’emporter d’entre.

C’est notre premier match de Coupe du monde. L’équipe est prête et il faudra gagner pour bien entrer dans la compétition même s’il ce match n’est pas si décisif », a-t-il déclaré, en conférence de presse, ce lundi, au stade du Spartak de Moscou. Nous faisons partie des meilleures équipes africaines, ce n’est pas un hasard si nous sommes là », a-t-il ajouté, relevant que son équipe s’est bien préparée pour ce Mondial. "Le principal atout de notre sélection, c'est d'être une équipe. Le Sénégal, c'est un groupe. Tout le monde travaille ensemble, unis vers le même objectif", a soutenu Aliou.

Jouer sans complexe

"Rentrer dans une compétition est important mais pas décisif. (…) Je pense que nous allons faire un bon match. Le Sénégal, que tout le monde connait, a des arguments à faire valoir. On jouera sans complexe. Quant au onze de départ, je ne vais pas vous le donner maintenant. Mais rassurez-vous, demain, vous verrez la meilleure équipe du Sénégal. On est ensemble depuis trois ans. Il n'y a pas de débat individuel".

Défaites des sélections africaines

Cissé a par ailleurs évoque l’absence de résultats des sélections africaines en ce début de compétition. « Les trois représentants ont perdu leur match mais ce n’est pas une pression supplémentaire. On a des certitudes, un passé depuis trois ans. Sortir et se qualifier. Maintenant, un premier match ce n’est jamais décisif. Le passé nous a montré qu’on pouvait perdre le premier et finir champion du monde. « Cette certitude, je l’ai. Un jour, un pays africain gagnerait la Coupe du monde. De 25 ans à aujourd’hui, la marge s’est réduite. Le Sénégal, le Cameroun l’ont montré. Maintenant, il faut passer ce cap : d’exister à pouvoir gagner. C’est difficile puisqu’il y a des réalités que les gens ne maîtrisent. Mais je suis sûr que nous y arriverons comme l’ont fait l’Allemagne, le Brésil. Partout, on voit dans les meilleurs championnats, des joueurs africains. Il ne manque plus qu’il y ait des entraîneurs africains, a-t-il rappelé. « Travailler sur les ordres d’Aliou Cissé, il faut le demander aux joueurs. Depuis trois ans, nous y sommes. Cela n’a pas été souvent facile mais les résultats sont là. On compare toujours les générations mais ce n’est pas pareil, mentalité, comportement, talents… », a expliqué l’ancien capitaine des « Lions » lors de la Coupe du monde 2002.

Mamadou Salif GUEYE (Envoyé spécial en Russie)
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Daouda Mine

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