Musique : Angélique Kidjo revisite "Remain in light"

jeudi 21 juin 2018 • 360 lectures • 1 commentaires

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Musique : Angélique Kidjo revisite

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IGFM - La diva béninoise revisite Remain in light, le disque qui a révolutionné le son des Talking Heads sous l’égide de Brian Eno. Jamais très éloignée de ses préoccupations politiques, Angélique Kidjo amène ce chef-d’œuvre dissonant sur le territoire de l’Afrique et de l’afrobeat.




C’est l’histoire d’une rencontre explosive, d’un choc "entre deux atomes". D’un côté Angélique Kidjo et de l’autre, une chanson : Once in a lifetime. Ce titre a croisé pour la première fois la route de la chanteuse béninoise en 1983, alors qu’elle était étudiante à Paris. Elle raconte : "Quelques mois après que je suis arrivée en France, on décide de faire un pique-nique. C’était la première fois que je me rendais dans un appart’. Et durant cette fête, quelqu’un a mis ">Once in a lifetime. Tout le monde écoutait sans bouger. Moi, je dis : 'Ça groove, c’est africain !'  Et puis, il y a un idiot qui me dit : ‘Ouais, ouais. Depuis que tu es là, tu nous fatigues avec ton Afrique, c’est du rock’n’roll. Vous, les Africains, vous n’êtes pas assez sophistiqués pour comprendre ce que c’est.’ Pour moi, ce n’était pas du rock, c’était de la musique africaine, et c’est tout !"

Et puis cette chanson s’est ancrée dans la mémoire de dame Kidjo, parmi les airs qu’elle fredonne. Elle ne fait pas le lien avec l’album Remain in light, sur lequel elle figure, les Talking Heads et leur leader, David Byrne, pourtant l’une des premières stars américaines qui a assisté à ses concerts aux États-Unis. Il y a deux ans et demi, quand son manager lui propose de reprendre le répertoire des New-Yorkais, la diva béninoise remet tout en ordre. Mais c’est tout l’album Remain in light qu’elle fait d’abord vivre sur la scène du Carnegie Hall. Le projet est ambitieux, tant ce disque a eu une influence importante sur son époque. Paru en 1980, Remain in Light marque la rencontre des Talking Heads avec les musiques africaines. Sous l’influence de Brian Eno, le groupe se réinvente, avec ses boucles de guitares dissonantes au possible et ses prêches.


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Publié par

Daouda Mine

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