Banjul : "le rôle primordial" des femmes dans la pêche reconnu

mercredi 21 novembre 2018 • 403 lectures • 1 commentaires

Actualité 5 ans Taille

Banjul :

PUBLICITÉ



iGFM - (Dakar) - Le secteur de la pêche ne peut se développer sans "une forte implication" des femmes dont ’’le rôle primordial’’ est à saluer dans ce domaine, estime le président de la Confédération africaine des organisations de la pêche artisanale (CAOPA), le Sénégalais Gaoussou Guèye.

"On ne pourra jamais régler les problèmes de la pêche sans les femmes. Et pour les problèmes de l’intégration africaine, nécessairement, il faut passer par les communautés de côtières", a souligné M. Guèye.

Il visitait mardi un site de transformation de poisson à Gunjur, au sud-ouest de la Gambie, dans le cadre des activités marquant la célébration de l’édition 2018 de la Journée mondiale de la pêche (JMP 2018), ce mercredi à Banjul.

"Il faut améliorer les conditions de vie et de travail des femmes qui s’activent dans le secteur de la pêche artisanale’’, a-t-il lancé à l’endroit des décideurs, ajoutant qu’ils acceptaient "jamais que leurs femmes, leurs sœurs ou leurs filles" travaillent dans des similaires à celles des femmes actives dans la pêche.

Selon Gaoussou Guèye, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prône la libre circulation des personnes et des biens, "mais il y a toujours des tracasseries au niveau des différentes frontières des pays qui la composent", ce qui ne facilite pas les échanges commerciaux.

"Les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle ne pourront jamais se régler’’ sans la pêche, ni même "développer l’emploi et lutter contre la pauvreté (...). L’intégration est la meilleure façon d’y parvenir, et les pêcheurs artisans l’ont parfaitement réussi", a fait valoir Gaoussou Guèye, également président la Plateforme des acteurs non étatiques de la pêche artisanale et de l’aquaculture en Afrique de l’Ouest (PANEPAO/WANSAFA).

De son point de vue, pour une meilleure gestion des stocks partagés, particulièrement les petits pélagiques, "il faut indispensablement l’implication des communautés de pêcheurs, les femmes et les mareyeurs qui constituent des maillons essentiels dans la chaîne de valeur".
"Pour régler cette question de sécurité alimentaire et nutritionnelle, il faudra faire avec la menace qui pèse sur cette ressource halieutique, à savoir les installations d’usine de farine de poisson, qui sont en train d’impacter la pêche, surtout artisanale’’, a-t-il indiqué.

"Donc, il faudrait que nos dirigeants, les décideurs réfléchissent sur ces questions pour pouvoir aller vers la durabilité des pêcheries", a conclu Gaoussou Guèye.

Auteur : Aps 

Cet article a été ouvert 403 fois.

Publié par

Daouda Mine

editor

1 Commentaires

Je m'appelle

Téléchargez notre application sur iOS et Android

Contactez-nous !

Daouda Mine

Directeur de publication

Service commercial