Booba et Kaaris remis en liberté, mais sous contrôle judiciaire

jeudi 23 août 2018 • 430 lectures • 1 commentaires

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Booba et Kaaris remis en liberté, mais sous contrôle judiciaire

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IGFM-La cour d’appel de Paris a rendu ce jeudi matin sa décision sur le sort des rappeurs Booba et Kaaris, incarcérés depuis trois semaines à Fleury-Mérogis et Fresnes pour avoir participé à une bagarre avec huit proches le 1er août dans une salle d’embarquement de l’aéroport d’Orly.

Les juges ont accepté de libérer les deux artistes, en les plaçant sous contrôle judiciaire. Booba et Kaaris devront chacun verser 30 000 €. Ils ont aussi interdiction de quitter le territoire jusqu’à leur procès. De même, les huit autres prévenus devront, pour sortir de prison, se soumettre à un contrôle régulier.

« La levée d’écrou devrait intervenir dans la matinée », a précisé Me Yassine Yakouti, l’avocat de Kaaris.

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« En matière de comparution immédiate, la détention se justifie lorsque les faits sont gravissimes. Or cette bagarre a entraîné moins de 8 jours d’ITT et les garanties de représentations sont parfaites », estime l’autre conseil de Kaaris, Me David-Olivier Kaminski. « Les conditions de détention de Kaaris étaient chaotiques. Sa remise en liberté permet de mettre fin à une violation patente de sa dignité et de sa vie privée avec ces diffusions intempestives de photos sur les réseaux sociaux ».

Lundi, les deux rappeurs ennemis ont contesté leur placement en détention provisoire, décidé par le tribunal de Créteil (Val-de-Marne), en attendant l’audience de jugement le 6 septembre. Et devant les juges de la cour d’appel de Paris, ils se sont montrés très sages. Comme devant le tribunal de Créteil début août, leur défense a soutenu que ces « quarantenaires », « pères de famille » à la situation stable, n’avaient rien à faire en prison.

L’avocat de Booba, Me Yann Le Bras, a même reconnu que la bagarre à Orly avait été un événement « déplorable ». Devant la cour, les deux rappeurs de 41 et 38 ans ont tous deux réitéré leurs regrets, et promis d’être « irréprochables » selon les mots de Booba, dans l’attente de leur procès.

Furieux que les mis en cause mettent en avant leur capacité financière à payer les dégâts et que l’un des artistes soit attendu mi-octobre pour un concert dont 35 000 places auraient déjà été vendues, l’avocat général a cependant demandé le maintien en détention provisoire. « Il ne suffit pas de dire écoutez, j’ai un compte en banque, je suis connu dans le monde entier » pour sortir, a-t-il ironisé.

Le parisien
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Daouda Mine

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