Cameroun : plusieurs morts lors d’attaques séparatistes
lundi 9 mars 2020 • 778 lectures • 1 commentaires
Actualité 4 ans Taille
iGFM - (Dakar) - Cinq membres des forces de sécurité et quatre civils ont été tués samedi et dimanche dans l’ouest du Cameroun dans une attaque et un attentat à la bombe perpétrés par des groupes séparatistes anglophones, a annoncé le gouvernement.
Les provinces du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où vivent la plus grande partie de la minorité des Camerounais anglophones, sont le théâtre depuis trois ans d’un conflit très meurtrier entre des groupes armés séparatistes anglophones et les forces de l’ordre.
Samedi soir, une cinquantaine de « terroristes sécessionnistes lourdement armés » ont attaqué une gendarmerie et un commissariat de police à Galim, dans la province de l’Ouest, à majorité francophone et qui jouxte celle du Nord-Ouest, a assuré le gouvernement dimanche soir dans un communiqué lu sur les ondes de la Cameroon Radio Television, la radio-télévision d’Etat.
Deux gendarmes – des femmes selon des hauts responsables des autorités locales qui ont requis l’anonymat – et deux policiers ont été tués par les assaillants qui ont aussi « assassiné quatre civils », détaille le communiqué.
Dimanche matin, lors d’un défilé à l’occasion de la Journée mondiale des droits des femmes à Bamenda, chef-lieu du Nord-Ouest, « les terroristes sécessionnistes ont actionné un engin explosif improvisé à une centaine de mètres de la tribune d’honneur », selon le communiqué. Une personne a été tuée et sept blessées, selon le gouvernement. Un responsable des autorités locales a assuré que la personne décédée était un soldat qui avait succombé plus tard à ses blessures.
Depuis trois ans, les forces de sécurité et des groupes séparatistes armés, qui veulent y créer un Etat indépendant appelé Ambazonie, s’affrontent dans les deux provinces anglophones. Les deux camps sont également régulièrement accusés par des ONG internationales de perpétrer des crimes et des exactions contre des civils.
Le 14 février, 23 civils dont 15 enfants – neuf de moins de 5 ans – ainsi que deux femmes enceintes, ont été tués à Ntumbo, un village du Nord-Ouest, selon l’ONU. Selon plusieurs ONG, dont Human Rights Watch, ils ont été tués par des militaires et une milice peule alliée.
L’armée dément et assure qu’il s’agit des conséquences d’un « malheureux accident » – l’explosion de conteneurs de carburant consécutive à des échanges de tirs entre soldats et rebelles séparatistes – et n’évoque la mort que de cinq civils.
Le conflit a déjà fait plus de 3.000 morts en trois ans et forcé plus de 700 000 civils à fuir leurs domiciles dans les deux provinces, selon les ONG.
Auteur : Jeune Afrique
Publié par
Daouda Mine
editor
iRevue du 19 avril
Il est 12:54 • °C
Nous avons sélectionné les meilleurs articles de la journée.
Une revue sera automatiquement générée avec les meilleurs articles du moment sur les différents supports iGFM, Record et L'Obs.
Miniane Diouf révèle : «Il est plus urgent de renégocier le contrat d'affermage de l'eau…»
362 lectures • 1 commentaires
Actualité 1 heure
Les cours privés Amadou et Koumba, (Copak,) ouvrent un centre de formation aux métiers d’éducation
448 lectures • 0 commentaires
Actualité 17 heures
Rayan Hachem, Diopsy et Sa fille : les révélations de l’Ofnac sur les marché Covid
2986 lectures • 3 commentaires
Actualité 18 heures
Président Diomaye à Nouakchott : Les images
2575 lectures • 0 commentaires
Actualité 22 heures
Publication des rapports : Élimane Kane souligne ce qui est le plus important
2544 lectures • 2 commentaires
Actualité 23 heures
Diomaye à Nouakchott : Ce qui est au menu des discussions
984 lectures • 0 commentaires
Actualité 1 jour
La lecture continue...
Président Diomaye à Nouakchott : Les images
2575 lectures • 0 commentaires
Actualité 22 heures
Publication des rapports : Élimane Kane souligne ce qui est le plus important
2544 lectures • 2 commentaires
Actualité 23 heures
Diomaye à Nouakchott : Ce qui est au menu des discussions
984 lectures • 0 commentaires
Actualité 1 jour
1 Commentaires