Rapprochement de la CAN 2021 : le Cameroun en mode fast-track

jeudi 16 janvier 2020 • 467 lectures • 1 commentaires

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Rapprochement de la CAN 2021 : le Cameroun en mode fast-track

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iGFM-(Dakar) Ce mercredi 15 janvier 2020, une décision forte a été prise, au Cameroun. Il s’agit du rapprochement de la Coupe d’Afrique des Nations de football de six mois en raison de la Coupe du monde des clubs de la Fifa qui aura désormais lieu en juin et non en décembre. Le temps presse pour le pays hôte qui a moins d’un an pour répondre aux attentes de la Confédération Africaine de Football (CAF).

Ahmad Ahmad, le président de la Caf n’a pas réussi à convaincre l’Etat camerounais pour une co-organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations avec le pays voisin, le Gabon. Ce, parce que Ahmad n’est toujours pas convaincu que le Cameroun sera totalement prêt le jour-j, d’autant plus que plusieurs des infrastructures ne sont pas encore terminées.

Le stade Paul Biya inquiète mais…

C’est dans la période du 09 janvier au 06 février 2021 que se tiendra la prochaine édition de la Can 2021 qui avait été prévue en juin-juillet. Ce chamboulement met un peu plus la pression sur les camerounais. En effet, les travaux du stade Paul Biya de Yaoundé sont loin d’être terminés. Surtout que les infrastructures sanitaires et hôtelières ne sont pas encore fonctionnelles. Une grosse inquiétude malgré des accords de principe qui avaient été signés pour s’assurer qu’au moins les principales villes de la compétition seraient reliées par un réseau d’infrastructures fonctionnelles. Comme cela a été le cas en Egypte en 2019, où la mobilité a été facile. Et, ce malgré l’accord tardif des autorités égyptiennes d’organiser la compétition après le retrait du Cameroun en raison d’une lenteur dans les travaux.

11 mois pour tout boucler

Dans moins d’un an, il n’est pas certain que le Cameroun pourra terminer à temps même s’ils ont tenté de rassurer le continent en rejetant une co-organisation avec le Gabon qui est déjà prêt à dépanner en cas de force majeure.

Néanmoins, des médias camerounais indiquent que certaines infrastructures sportives n’inquiètent tout de même pas. L’interrogation se trouve plutôt sur la qualité des finitions. Dans tous les cas, le Cameroun a 11 mois pour éviter une seconde humiliation après avoir perdu l’organisation de la Can 2019. Mode fast-track au pays de Samuel Eto’o.

Mamadou Salif GUEYE

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Daouda Mine

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