Casamance-Musique: Le chanteur «King Aladji» sort son premier album «Engagement» et plaide pour une paix définitive en Casamanc
samedi 26 décembre 2020 • 842 lectures • 1 commentaires
Société 3 ans Taille
iGFM - (Dakar) Figure de la nouvelle scène reggae de la Casamance, de son vrai nom El Hadji Ndiaye alias «King Aladji» a fait face à la presse pour présenter son premier album intitulé «Engagement». Sur les pas des grands d’Afrique, «King Aladji» est aussi un artiste très engagé de la jeune génération pour faire face aux difficultés sociales et politique.
El Hadj Ndiaye veut également jouer sa partition dans le processus de paix en Casamance. Artiste musicien originaire de la Casamance, il (King Aladji) est un musicien atypique qui compose depuis 2009 et chante principalement en Wolof.
Ilévolueaussi en français, en mandingetparfois en joola. Inspiré par legroupe «Wulabaa Sound de Fafadi» et «Amajang», «c’estceux-là qui m’ont fait aimer la musique. Jedoisvousavouerquej’aitrèstôt, étébercé par l’environnement musical àcôté de cesderniers », a dit «King Aladji». L’artisteprolifique qui se démarque par son engagement, la profondeurdestextes de ses chansons tient de son authenticité en abordantles afflictions duSénégalet de l’Afrique. S’ilest la nouvelle référence en matière de reggae en Casamance, ilestaussi un jeune talent àdécouvrirdavantageetà encourager.
Conscient qu’il répondre à l’exigence de l’heure, «beaucoup de thème comme la paix, la faim et tant d’autres m’ont alerté. C’est pourquoi, je m’engage à trouver des solutions à toutes ces difficultés », explique toujours «King Aladji». «Je plaide pour une dialogue sociale autour d’une table entre l’Etat et le MFDC pour une paix définitive et durable en Casamance. J’espère bien que leurs échanges vont permettre de rendre la coopération entre acteurs de la paix plus efficace. Il n’y a pas mieux qu’un dialogue pour trouver consensus.
L’échange direct dans le domaine des idées, des expériences, des espoirs et des craintes est primordial, afin de contribuer à la construction et au renforcement de la paix, de la sécurité et de la stabilité, à l’amélioration des pratiques en matière de bonne gouvernance », dixit King Aladji. «la Casamance, après plus de trois décennies, vit entre accalmie et peur. Il est temps que ça change. La gestion du conflit casamançais exige la prise en compte de cet ensemble sociopolitique, ethnique et culturel dès lors où celui-ci est une réalité sur laquelle se tissent les solidarités. Il est incontestable que les défis de paix et de sécurité aboutissent en partie que sur les rôles clés joués par les jeunes et par les femmes. Nous devons tous avoir connaissance que c’est avec un engagement partagé que nous arriverons à changer la donne.
La force d’une démocratie tout comme l’équilibre dans un pays réside dans le rôle actif que joue très tôt la jeunesse, à la prise de conscience de la nécessité de promouvoir la cohésion sociale, à travers ce genre d’initiative. Cela est encore plus légitime pour nous casamançais. Une combinaison originale des futurs leaders, de politiques, d’intellectuels, des membres du MFDC, de personnalités et d’individus voués à la promotion de la paix et la citoyenneté, d’organisations, de déterminations, autour d’une table ne peut être couronné que par le succès pour une Casamance de paix et prospère. Nous, jeunesse de la Casamance voudrions sortir pour de bon de cette léthargie « NI PAIX NI CONFLIT », pour vivre en sérénité et développer notre région naturelle. Nous y parviendrons en premier lieu à travers une législation communautaire solide. Nous nous sommes également engagés pour que chaque politique, chaque acteur prenne en compte des enjeux communautaires qui figurent au cœur de l'action fédératrice qui est le dialogue en y impliquant notamment les jeunes, les femmes... Nul ne peut contester aujourd'hui que la situation s’est nettement améliorée que par le passé. Mais ça ne suffit pas. Nous voudrions une paix définitive dans un Sénégal uni, fort et bénéficier de la même carte d’égalité des chances. Mesdames et Messieurs.
Pour conclure. Laissez-moi encore une fois réaffirmer l'attachement de la jeunesse et mon attachement personnel en tant qu’artiste engagé à un dialogue consensuel, équitable : du pouvoir, du MFDC et autres auteurs de la paix. J'espère que cette occasion unique qui se présente actuellement va améliorer l'équilibre entre les postes décisionnels et ne sera pas gâchée. La société civile ainsi que la jeunesse engagée, peuvent jouer un rôle moteur en la matière. Je souhaite que nous poursuivions notre action ensemble», a conclu King Aladji. Cette rencontre de l’artiste musicien avec la presse a été marquée par la présence des membres du MFDC, du directeur régional du centre culturel, des artistes et des autorités administratives et politiques de la région
IGFM
Publié par
Harouna Fall
editor
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