Circulation : Amadou Ba lance les travaux d’un programme à fort impact sur la mobilité à Dakar

dimanche 26 novembre 2023 • 2924 lectures • 2 commentaires

Actualité 11 mois Taille

Circulation : Amadou Ba lance les travaux d’un programme à fort impact sur la mobilité à Dakar

PUBLICITÉ

iGFM - (Dakar) L’Etat du Sénégal veut améliorer davantage la mobilité au niveau des agglomérations de Dakar et Diamniadio, à travers notamment les axes structurants entre les deux villes. L’Etat du Sénégal veut améliorer davantage la mobilité au niveau des agglomérations de Dakar et Diamniadio, à travers notamment les axes structurants entre les deux villes.

En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), notamment pour sa composante infrastructure, le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement va réaliser, à travers son bras technique l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes du Sénégal (AGEROUTE Sénégal), le Programme d’amélioration de la fluidité des accès routiers à Dakar. C’est dans ce cadre que le Premier ministre, Amadou Ba, a procédé, ce samedi 25 novembre 2023, au lancement des travaux routiers dans la région, en présence du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, et du Directeur général de AGEROUTE Sénégal, Ibrahima Ndiaye. La cérémonie officielle, qui s’est tenue aux Parcelles assainies de Dakar, a noté la présence de l’ambassadeur de la République populaire de Chine, des autorités administratives et territoriales, des populations, entre autres.

PUBLICITÉ


Objectif : « impacter positivement la mobilité » au niveau des agglomérations de Dakar et Diamniadio

PUBLICITÉ


Il s’agit ici, de la route Patte d’Oie – CICES, les échangeurs de Hann et Diamniadio « viaduc de Cambérène », la route ICOTAF (Pikine) et la route des Niayes. L’autoroute à péage, présentant un trafic important, a engendré un goulot d’étranglement au niveau de la sortie sur la Nationale 1, précisément à Cambérène. Ici, les automobilistes sont confrontés à un manque d’infrastructure facilitant l’accès au Pôle urbain de Diamniadio ; à l’encombrement de la Nationale 1, tant au niveau du giratoire de Cambérène qu’à la Patte d’Oie avec l’existence d’une gare routière ; la saturation de l’axe Patte d’Oie – Aéroport LSS, actuellement en 2x2 voies, avec un problème lié au stationnement des bus et des taxis et l’absence de contre allées pour la desserte des riverains ; la difficulté de circulation au niveau de l’échangeur de Hann, créant un reflux qui impacte négativement la fluidité de l’autoroute Patte d’Oie – Malick Sy, et ainsi la Nationale 1 et l’autoroute A1 ; et enfin, le manque de passerelles sur les grands axes particulièrement les voies rapides. D’où l’importance du programme d’amélioration de la fluidité des accès routiers à Dakar.


En effet, ce programme permettra, selon le ministère des Infrastructures, l’amélioration de la fluidité des voies rapides telles que l’autoroute A1, la Nationale 1 et la route de l’aéroport ; l’amélioration de la fluidité de l’échangeur de Hann et l’accessibilité des communes de Patte d’Oie et de Hann-Bel Air ; l’amélioration de la fluidité du trafic dans la ville de Diamniadio, en facilitant les échanges des deux côtés du pôle et en anticipant sur l’arrivée de la VDN 4 dans le pôle urbain par sa jonction avec l’autoroute A1 ; la sécurisation des piétons qui ont tendance à traverser les voies rapides par la réalisation de 10 nouvelles passerelles piétonnes ; et enfin, la mise en place de feux de signalisations afin de mieux réguler la circulation au niveau de carrefours majeurs non dénivelés.


Un programme axé autour de 6 composantes pour un montant global de plus de 58 milliards


Le programme d’amélioration de la fluidité des accès routiers à Dakar est axé sur 6 composantes. La première concerne la reconfiguration de l’échangeur de Diamniadio en trèfle. Ici, il est prévu le réaménagement du passage supérieur de Diamniadio en échangeur fonctionnel avec la réalisation des 4 boucles manquantes, la reconstruction de 2 bretelles sur 4 et l’éclairage et l’aménagement paysager de l’échangeur.


La composante 2 (viaduc de Cambérène) dont les travaux prévoient la réalisation du viaduc de Cambérène constituant la bretelle de sortie de l’autoroute A1 vers la route de l’aéroport, la mise hors d’eau de la section inondable de la Nationale 1, la mise en sécurité de l’échangeur de la Patte d’Oie avec le remplacement de toutes les glissières métalliques par des GBA ou DBA, la signalisation verticale et horizontale, et l’aménagement paysager et l’éclairage.


Pour la composante 3, à savoir : l’ouvrage de Hann Mariste, le projet prévoit la réalisation du passage supérieur en caisson mixte et des murs en terre armée surplombant l’autoroute Patte d’Oie - Malick Sy, allant de Hann vers Dakar via l’autoroute Patte d’Oie - Malick Sy ; le raccordement dudit passage supérieur au giratoire de l’école des Maristes en 2x2 voies ; le réaménagement de l’échangeur de Hann avec sa mise en sécurité ; et enfin, l’assainissement, l’éclairage et l’aménagement paysager de l’ouvrage.


La quatrième composante (l’élargissement de la route Patte d’Oie – CICES). Ici, les travaux consistent à élargir cette route de l’ancien aéroport de 2x2 à 2x3 voies, à partir de l’échangeur de la Patte d’Oie jusqu’à l’échangeur du CICES ; la réalisation des chaussées de type contre-allées de part et d’autre de la route, en partant de la Patte d’Oie jusqu’à l’échangeur du CICES en 1x2 voies ; la mise en sécurité de l’axe Patte d’Oie - CICES incluant sa clôture, son assainissement, ses dispositifs de retenue, sa signalisation verticale et horizontale ; la mise en place de deux portiques fusibles à l’entrée et à la sortie de l’autoroute ; et la reprise de l’éclairage de l’axe.


La composante 5 du programme, quant à elle, concerne la réalisation de 10 passerelles de largeur 3 mètres et de linéaire 49 mètres dans la région de Dakar.


La dernière composante prévoit la mise en place d’un système de feux sur les carrefours Aimé Césaire, Bountou Pikine, Grand théâtre national, et le virage.


Financé par l’Etat du Sénégal et la Banque de développement de la Chine (CDB) pour un coût global de 50 milliards de francs Cfa, le délai d’exécution des travaux est de 24 mois. Le maître d’ouvrage délégué est l’AGEROUTE et China first highway engineering company LTD est l’entreprise chargée de réaliser les travaux du programme.


Elargissement et aménagement de la route des Niayes en 2x2 voies


Outre le programme d’amélioration de la fluidité d’axes routiers à Dakar « viaduc de Camérène » et l’amélioration de la desserte Diamniadio – Patte d’Oie et la route de l’aéroport LSS, il y a également les travaux d’élargissement et d’aménagement de la route des Niayes et ses voiries urbaines de connexion. Ce projet, qui se justifie, notamment par l’intérêt majeur qu’il revêt dans le dispositif urbain et par sa vocation de principale collectrice du trafic des quartiers les plus peuplés de la banlieue dakaroise (Pikine, Thiaroye, Yeumbeul, Malika, Keur Massar), vise à désengorger cet axe important par une route en 2x2 voies.


Il consistera à compléter l’élargissement et l’aménagement de la route des Niayes, à partir du Rond-point Béthio (hôpital Dalal Diam) jusqu’à l’autopont de Keur Massar en 2x2 voies sur un linéaire de 15,017 kilomètres ; la construction de 47,273 kilomètres de voiries urbaines de connexion en pavé ou en enrobé ; l’aménagement de bassins Messéré-Léona ; la construction de caniveaux pour l’assainissement routier ; l’éclairage public et les équipements de sécurité ; l’aménagement d’aires de stationnement et de parkings ; et enfin, les aménagements paysagers.


Le coût du projet d’élargissement et d’aménagement de la route des Niayes est estimé à plus de 58 milliards de francs Cfa. Il est financé par l’Etat du Sénégal et la Banque de développement de la Chine (CDB), et la durée des travaux est fixée à 24 mois.


20 milliards pour les travaux connexes du projet


Les travaux d’aménagement de voiries urbaines en connexion avec la route des Niayes aux Parcelles assainies de Dakar, quant à eux, sont financés par l’Etat du Sénégal à hauteur de 20 milliards de francs Cfa. Ils consistent à aménager et réhabiliter des chaussées ; des ouvrages d’assainissement sur tout le linéaire avec des tuyaux PVC de diamètres adéquats et des caniveaux en béton armé apparents ou enterrés de dimensions 0,80m x 0,80m ; des chaussées et des trottoirs ; des signalisations et des équipements de sécurité ; des aménagements paysagers et des mesures environnementales et sociales.


L’exécution des travaux est confiée à l’entreprise CSE pour une durée de 24 mois également.

Cet article a été ouvert 2924 fois.

Publié par

Harouna Fall

editor

2 Commentaires

Je m'appelle

Téléchargez notre application sur iOS et Android

Contactez-nous !

Daouda Mine

Directeur de publication

Service commercial