Corruption Supposée à l'IAAF: le procès de Lamine Diack s'ouvre, ce lundi à Paris

dimanche 12 janvier 2020 • 345 lectures • 1 commentaires

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Corruption Supposée à l'IAAF:  le procès de Lamine Diack s'ouvre, ce lundi à Paris

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iGFM-(Dakar) Lamine Diack sera jugé à partir de ce lundi, pour les accusations de corruption durant sa fonction de président de l’IAAF. Le tribunal correctionnel de Paris s’attaque à cette énorme affaire qui a retenti sur l’athlétisme mondial.

Le destin de notre compatriote se jouera, durant ce procès inscrit à l’agenda du tribunal correctionnel de Paris du 13 au 23 janvier. Avec une prévision de six demi-journées pour débattre des responsabilités des six personnes mises en cause pour corruption et blanchiment aggravé, Lamine Diack, Papa Massata Diack, son fils, Habib Cissé, son avocat, le docteur Gabriel Dollé, les Russes Valentin Balakhnitchev et Alexei Melnikov. Mais on sait déjà que les deux Russes, et le Fils Diack pointeront au rang des absents à Paris.

Enfin ! C’est le mot utilisé par Lamine Diack à l’annonce de la date de son procès. L’ancien Président de l’IAAF s’est confié à « Jeune Afrique » pour exprimer ses sentiments après un très long silence. Et pour lui, toute cette affaire n’est qu’une injustice à son encontre, qui aurait été orchestrée par son soi-disant rival, Dick Pound, qui a mené l’enquête pour l’AMA
Car Lamine Diack réfute complètement les accusations de corruption et sert une version beaucoup plus soft des dérives constatées. Selon sa théorie, les problèmes seraient consécutifs aux difficultés financières connues par l’IAAF, il lui fallait redresser les comptes, et réussir financièrement les JO de Londres en 2012 et les Championnats du monde d’athlétisme à Moscou en 2013. D’où l’arrivée de nouveaux sponsors russes, notamment la banque VTB. Au moment même où émergent les informations sur des cas de dopage chez des athlètes russes. C’est dans cette optique que Lamine Diack et sa Team adoptent une stratégie radicale : « Nous ne pouvions pas nous permettre de perturber la réussite de ces deux événements. Nous n’avons jamais « couvert » leurs cas. Nous avons juste demandé du temps pour vérifier leurs tests et faire en sorte que si sanctions, il devait y avoir, elles prennent effet après ces compétitions. »

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Publié par

Daouda Mine

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