Crash de Boeing 737 MAX: Boeing reconnaît des «défauts»

dimanche 19 mai 2019 • 363 lectures • 1 commentaires

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Crash de Boeing 737 MAX: Boeing reconnaît des «défauts»

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iGFM- Aux Etats-Unis, pour la première fois, Boeing commence à reconnaître des négligences dans la formation des équipages des Boeing 737 MAX dont deux  exemplaires se sont écrasés fin 2018 et début 2019. Le constructeur américain parle à ce stade de « défauts » sur les simulateurs de vols ayant permis aux pilotes de s'entraîner et annonce « des corrections sur les logiciels ».

Ces simulateurs ne reproduisaient pas exactement le fonctionnement de la dernière version du 737, mais Boeing assurait pourtant à ses clients qu'ils pouvaient parfaitement servir à la formation des équipages, en ajoutant quelques cours supplémentaires.


Boeing parle de « défauts ». Certains experts évoquent quant à eux, depuis plusieurs mois, un « manque d'informations » vis à vis des utilisateurs, car à y regarder de près, les simulateurs employés par les compagnies aériennes remplissaient bien leur rôle, mais ils reproduisaient les performances et le fonctionnement du 737 NG et non du 737 MAX.

Problème, le 737 NG, la version précédente de l'avion ne disposait pas du système de stabilisation MCAS, spécialement conçu pour le 737 MAX afin de limiter les risques en conditions de décrochage...

Des changements importants d'un modèle à l'autre

Hors le NG et le MAX sont des avions différents. La nouvelle motorisation du 737 MAX a imposé des changements importants. Le moteur placé très en avant de l'aile est plus lourd et les deux avions ne se comportent pas de la même manière lors de certaines phases critiques.

Pourtant assure la compagnie américaine South West, Boeing avait souligné que «les différences avec le NG étaient minimes et pouvaient être comblées par une simple formation supplémentaire des pilotes». En fait certains experts affirment que  le MCAS pouvait « masquer » les différences de pilotage entre les deux avions au point que certaines compagnies ne savaient peut-être pas que ce système existait et donc que les pilotes n'ont pas su quelles procédures appliquer lorsqu'il s'est montré défaillant.

Avec RFI

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Daouda Mine

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