Discours de nouvel an du chef de l'État : L'analyse du ministre de l'Agriculture

dimanche 2 janvier 2022 • 848 lectures • 2 commentaires

Actualité 2 ans Taille

Discours de nouvel an du chef de l'État : L'analyse du ministre de l'Agriculture

PUBLICITÉ

Pr Moussa Baldé ministre de l’Agriculture et de l'équipement rural s’est prononcé sur le discours à la nation du chef de l’Etat.

Invité de Radio Sénégal ce 31 décembre 2021, le ministre s’est réjoui notamment de la teneur du discours, des thèmes abordés tels que la santé avec le retour du Covid. Il signale d’emblée que d’importants moyens ont été déployés dans le secteur lors de ce discours où il a été question de souveraineté alimentaire, de Ter, d’inclusion sociale, emploi, Der et violences faites aux femmes. Moussa Baldé s’est réjoui que le chef de l’Etat ait appelé à des élections paisibles et transparentes.

« Les efforts déployés par le Sénégal dans le contexte international difficile parqué par le renchérissement des prix des importations ; en début de cette conjoncture le Sénégal a pu résister, les finances publiques restent performantes, il faut saluer les efforts faits par le gouvernement », félicite-t-il.

Vaccination et Covid-19

Le ministre de l’Agriculture apprécie la place qu’occupe la santé dans le discours du chef de l’Etat. « Le Sénégal dit-il, fait beaucoup d’efforts, il est l’un des premiers pays africains à acheter des vaccins. Nous en sommes à 5 millions de doses, il faut que la population accepte d’aller se vacciner, sinon, nous allons avoir des pays, des continents qui ont fait l’effort de se vacciner et l’Afrique, des pays comme le nôtre vont rester des pays où la pandémie va encore continuer à exister ». Ceci, pour dire que dans son discours d’une vingtaine de minutes, le président de la République « a parlé de sous les sujets, la santé, la souveraineté alimentaire surtout l’aspect économique mais aussi tout ce qui tourne autour des réalisations que nous avons actuellement comme le Ter, c’est un discours qui donne l’état de la nation au 31 décembre 2021 ».

Qui de l’Agriculture dont Moussa Baldé a la charge ? « L’année dernière quasiment, tous les pays du monde ont connu une récession. Pourquoi le Sénégal n’a pas connu de récession ? Grâce à son agriculture. Le Président de la République, dès le mois de mars 2020, grâce à sa clairvoyance, a fait augmenter 60 milliards en 2020… », on a eu une pluviométrie excédentaire, s’est-il réjoui.

Il rappelle que la politique de stabilisation des prix a permis d’atténuer la crise. « Avant Covid, le Président avait diminué tous les prix des denrées de première nécessité, c’est maintenant avec les impacts de la Covid qu’on voit certains prix se renchérir ». Les prix ont été contenus tels quels, en dix ans, ajoute-t-il.

Dans la même optique, « la cohérence du Plan Sénégal émergent a permis de résister à la pandémie, d’inaugurer des infrastructures comme le Ter pendant la pandémie, de mettre en place, de continuer à construire des hôpitaux, des routes, de construire le Sénégal ».

Quant au Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture (Pracas), il « nous a amenés de 400.000 tonnes à 1 million… ; c’est démontré nulle part qu’il y a une corelation entre l’exportation et la production. Le Pracas a été bâti sur la double culture intégrale, 50.000 tonnes en hivernage et 50.000 tonnes en haute saison. Nous travaillons pour augmenter les superficies irrigables en allant à Podor où il y a bcp de terres, à Matam, de faire en sorte que la double culture intégrale soit effective. Une fois que ce sera relevé, nous aurons l’autosuffisance alimentaire ». Sur ce point précis, « Le Sénégal est autosuffisant en riz entier, 12 mois sur 12 vous pouvez l’acheter », rassure Moussa Baldé.

Interpelé sur le prix de l’engrais, « Je ne pense pas être la cause du renchérissement du prix de l’engrais, l’engrais dans le monde ne dépend pas du ministre de l’Agriculture, la tonne d’engrais qui coûtait avant embarquement entre 200 et 250 au mois de juin coûte maintenant plus de 500 000 frs avant même d’être embarqué, c’est ça les faits. Au mois de mars lorsqu’on a validé le budget et que le président a consenti encore les 60 milliards pour la campagne agricole, j’ai fait augmenter de façon sensible les engrais, de fertilisant pour à peu près 200.000 tonnes ».
 « C'est pour cela que malgré l'augmentation des prix  de l'engrais, nous avons mis en place environ 150 mille tonnes d'engrais soit la même quantité que l'an dernier », éclairé encore Moussa Baldé.

PUBLICITÉ

Cet article a été ouvert 848 fois.

Publié par

Youssouf SANE

editor

2 Commentaires

Je m'appelle

Téléchargez notre application sur iOS et Android

Contactez-nous !

Daouda Mine

Directeur de publication

Service commercial