Heurts en Guinée : Plusieurs morts, des dizaines de blessés par balles

lundi 14 octobre 2019 • 442 lectures • 1 commentaires

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Heurts en Guinée : Plusieurs morts, des dizaines de blessés par balles

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IGFM - De violents affrontements ont eu lieu ce lundi en Guinée. Les forces de sécurité guinéennes ont dispersé ce lundi plusieurs tentatives de rassemblements à Conakry. L'opposition et la société civile appelaient à la mobilisation contre la réforme de la Constitution qui pourrait permettre au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat.

Depuis l’aube, un impressionnant dispositif sécuritaire est déployé dans la capitale guinéenne. Au pont du 8-Novembre, il y a des canons à eau et plusieurs camions de police et de gendarmerie. Des pick-up et des militaires armés de la garde présidentielle bloquent l’accès au centre-ville, fouillent les voitures. Les principales artères de la capitale sont désertes.

Les boutiques sont elles en grande majorité restées fermées. Seul à Madina, le plus grand marché de la ville, quelques commerçants sont encore dans leurs magasins. D’une manière générale, la ville de Conakry est paralysée, informe Rfi.

Affrontements en banlieue



Et s’il y a peu de monde dans le centre-ville, ce n’est pas le cas des quartiers périphériques. En banlieue, des échauffourées ont été signalées. Des jeunes ont tenté d’installer des barricades, mais rapidement les forces de l’ordre les ont délogés à coup de gaz lacrymogène. Et la tension semble plus forte en grande banlieue de Conakry.

Selon nos informations, il y aurait 4 morts à Conakry (Mamadou Lamarana Ba, 16 ans élève, Thierno Sadou Bah, 18 ans, chauffeur, Mamadou Karffa Diallo, 22 ans élève et Mamadou Aliou Diallo, 24 ans maçon). Vingt (20) personnes auraient été blessées par balles dont deux dans un état critique. Plusieurs dizaines d’arrestations sont enregistrées à Conakry et à l'intérieur du pays?

Le gouvernement guinéen confirme deux morts.



Les leaders de l’opposition comme Cellou Dalein Diallo ou encore Sidya Touré sont confinés à leurs domiciles.



Et les principaux leaders du FNDC, qui avaient appelé à manifester, sont toujours en détention, ainsi qu’une dizaine de membres de l’UFR, la troisième force politique du pays.

Marième Sall (Avec Rfi)

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Daouda Mine

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