Accusé d'avoir violé et transmis 1 Ist à sa fille : 10 ans requis

samedi 14 avril 2018 • 444 lectures • 1 commentaires

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Accusé d'avoir violé et transmis 1 Ist à sa fille : 10 ans requis

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iGFM-C’est le 17 avril 2018 que le tribunal des flagrants délits de Dakar tranchera cette affaire opposant le charlatan Mouhamadou Moussa Seydi à sa fille, A. S, de (12 ans). Cette dernière, dont le père est décédé, est adoptée par le mari de sa maman qui l’aurait violée et lui aurait transmis une Infection sexuellement transmissible (Ist).

Hier, A.S, âgée de 12 ans, s’est retrouvée à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar pour expliquer comment elle aurait été abusée par son charlatan de beau-père qui, légalement, est son père, car lui ayant donné son nom. Et dès que le juge lui a demandé de confier ce qu’elle a vécu, la petite a fondu en larmes. «La première fois, je révisais mes leçons lorsqu’il m’a trouvée dans la chambre et m’a demandée de le rejoindre dans la chambre où il exerce ses activités de charlatan. Il m’a donné l’ordre de me déshabiller et a mis son doigt dans mon sexe. Ce jour-là, il a voulu me pénétrer, mais il n’a pas pu. Ensuite, j’ai fui. La deuxième fois, je faisais la vaisselle. Il m’a appelée dans la chambre et m’a violée. Il a menacé de tuer ma mère et moi, si j’en parlais. Après, il m’a donné l’ordre de sortir cachant mon slip derrière son lit», raconte la fillette devant le juge et ses deux assesseurs, médusés.

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Des déclarations confirmées par la mère de la fillette, Fatoumata Baldé, qui confie qu'elle a retrouvé la petite culotte de sa petite dans la chambre de son mari.

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Interrogé, le prévenu Moussa Seydi, domicilié à Colobane, nie en bloc. «Ce qu’elle a dit n’est pas avéré, vu que je ne peux pas coucher avec ma fille. Une fois, ma femme m’avait demandé si j’avais couché avec sa fille, je lui ai dit non. Ce sont des accusations qu’elle a montées pour se défendre. Un jour, ne pouvant pas la satisfaire, je me suis endormi. A mon réveil, elle n’était pas là et je l’ai surprise faisant l’amour avec un autre homme. C’était le 16 février 2017. Son amant est marié, mais je ne le reconnais pas dans le quartier. C’est pourquoi, j’ai refusé de baptiser son dernier enfant. C’est pourquoi, elle m’accuse de ces faits», accuse le prévenu. Réponse catégorique de la dame :  «Il ne m’a jamais surprise avec un homme. Avec mes 4 enfants, nous dormons tous dans la même chambre, même si nous avons un invité. L’autre chambre, c’est lui qui l’occupe pour faire son travail de marabout.»


Interrogé sur l'infection sexuellement transmissible (Ist), le prévenu reconnaît qu'il l'avait mais accuse sa femme de le lui avoir transmis. «J’avais une infection sexuelle transmissible l’année dernière. Mais, c’est ma femme qui m’a contaminé et je ne sais pas d’où elle l’a contractée», dit-il.


Estimant que les faits reprochés au prévenu sont établis, le procureur de la République a requis à son encontre 10 ans de prison ferme. Le juge rendra son délibéré le17 avril 2018.


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Publié par

Daouda Mine

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