«Il faut envisager un report des Locales jusqu'en 2020»

samedi 18 mai 2019 • 356 lectures • 1 commentaires

Politique 4 ans Taille

«Il faut envisager un report des Locales jusqu'en 2020»

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IGFM - Le président du Groupe parlementaire de Bby est pour le report des Locales en 2020. Ceci, pour  trouver des consensus dynamiques, au sortir du dialogue national initié par le Président Sall.

Ayemérou Gningue, président du Groupe parlementaire de la coalition Benno bokk yaakaar (Bby), est pour le report des élections locales jusqu’en 2020. Il était hier, à Tassette avec ses collègues députés et maires au «Ndogou républicain» initié par Mamadou Thiaw, maire de cette localité et Secrétaire exécutif (Se) du Programme national de développement local (Pndl). Ayemérou Gningue est d’avis que le dialogue national permettra de trouver des consensus dynamiques entre les différents acteurs afin d’aller à des élections calmes et apaisées. «A partir du moment où la loi électorale est en vigueur, le président de la République a appelé à un dialogue national, mais aussi un dialogue politique. Dans le cadre d’accords obtenus sur le plan sous-régional (Cdeao), on ne peut pas toucher les codes électoraux à 6 mois des élections. C’est la raison principale pour laquelle, on veut accélérer le processus du dialogue politique. Je pense que maintenant quand vous appelez à un dialogue, vous devez être ouvert et attendre à ce que toutes les propositions soient là pour que nous puissions décider de quelque chose», a-t-il dit. Et d’ajouter : «Certes, les élections locales ont été programmées pour le 1er décembre 2019, mais aujourd’hui, aucune date ne peut être avancée, tant que le dialogue n’a pas débouché sur un consensus qui puisse permettre aux uns et aux autres d’apporter les corrections nécessaires par rapport à la loi sur le parrainage. Elle a été appliquée sur la Présidentielle, mais ce ne sera pas la même chose pour les Locales. Il s’agira de voir qui va faire les vérifications, faire aussi un diagnostic du bilan de la Présidentielle et apporter les corrections».

Election du maire au suffrage universel direct

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Ayemérou Gningue pense que si la classe politique veut faire un diagnostic sérieux pour améliorer la procédure de parrainage, il est bon d’envisager un report des Locales vers le début de l’année 2020 dans le 1er ou le 2nd trimestre. «Encore une fois, c’est le dialogue et les positions politiques qui seront acceptés dans le cadre d’un consensus. C’est pourquoi j’appelle à ce que tous les partis répondent au dialogue pour que nous puissions discuter, mettre les choses sur la table pour pouvoir les examiner et trouver des consensus», déclare-t-il.

Pour lui, c’est ce à quoi le dialogue devrait déboucher pour permettre à la classe politique d’avoir un calendrier consensuel et une démarche consensuelle afin d’aller à des élections apaisées et acceptées par tout le monde, à la lumière de la Présidentielle qui a été transparente. Ayemérou Gningue adhère à la proposition d’Aliou Sall, président de l’Association des maires du Sénégal (Ams) pour leur élection au suffrage universel direct. «Seul le dialogue dira ce qui va être retenu par rapport au mode d’élection du maire. Mais à partir du moment où il y a un parrainage étendu à l’ensemble des élections, je considère que la tête de liste majoritaire, on devrait trouver le mécanisme, pour qu’elle soit le maire, à l’issu du scrutin, s’il y a une victoire proclamée. Ce n’est que justice. Même si le maire est élu au suffrage indirect, je propose qu’on le garde. Qu’il y ait une disposition qui permette que la tête de liste, tant qu’il n’y a pas des raisons pour lesquelles, peut-être de non cumul de trois mandats, qu’il y ait des motifs valables pour permettre à son second d’arriver.»

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Daouda Mine

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