Il nourrissait ses enfants au Coca-Cola : 3 mois ferme

jeudi 25 octobre 2018 • 368 lectures • 1 commentaires

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Il nourrissait ses enfants au Coca-Cola : 3 mois ferme

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IGFM-L'homme, alcoolique, a été condamné à trois mois de prison ferme à Limoges pour avoir manqué à ses obligations parentales.

Ils étaient "livrés à eux-mêmes". Deux frères âgés de trois et quatre ans étaient nourris essentiellement au Coca Cola par leur père alcoolique, qui vient d'être condamné à trois mois de prison ferme à Limoges, a fait savoir mercredi l'avocate des enfants. Le plus âgé s'est vu arracher sept dents, rongées par le sucre, et le second est aujourd'hui dans un état quasi mutique.

Les deux frères vont subir prochainement des expertises psychologique et médicale, a précisé Me Carole Papon, représentante de l'association France Victimes 87. Le tribunal correctionnel de Limoges a condamné leur père pour manquement à ses obligations parentales entre 2016 et 2018. A l'audience du 19 octobre, l'homme a été décrit à l'audience comme violent envers sa femme et ses enfants.

Un père analphabète et alcoolique

"Le contexte, teinté d'alcoolisme est très particulier. Le papa ne sait ni lire, ni écrire, ni compter, ne se rend pas compte de la situation et dépense toutes les aides sociales dans l'alcool. En quelques jours, la famille n'a plus rien à manger. Et ils n'ont à disposition que du Coca", a témoigné l'avocate.

"Les services sociaux se sont heurtés à un déni", a précisé le vice-procureur Bruno Robinet. "Dans l'appartement, il n'y avait rien, pas de frigo, les enfants dormaient sur un matelas sans couverture et il n'y avait pas de jouets... Leur père les nourrissait avec des gâteaux et du Coca. Ils étaient complètement livrés à eux-mêmes".

L'aîné découvre les légumes

Après une alerte des services sociaux auprès du procureur de la République, les deux frères ont été placés en familles d'accueil. Celle du plus âgé "a dû lui apprendre ce qu'étaient les légumes et la viande. Le plus jeune des frères placé dans une autre famille ne dit pas un mot", rapporte l'avocate.

Les expertises doivent permettre de chiffrer le préjudice et de savoir quelles conséquences auront sur le plan psychologique ces premières années de leur vie.

lexpress.fr

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Publié par

Daouda Mine

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