« Insécurité et terrorisme », la CEDEAO se préoccupe de la sécurité de l’Afrique de l’Ouest

mercredi 20 novembre 2019 • 452 lectures • 1 commentaires

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« Insécurité et terrorisme »,  la CEDEAO se préoccupe de la sécurité de l’Afrique de l’Ouest

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iGFM - (Dakar) La CEDEAO est très préoccupée par ces conflits qui empêchent l’exploitation judicieuse des opportunités de développement qu’offrent le pastoralisme et la transhumance transfrontalière. C’est cette préoccupation qui explique l’organisation des concertations, des dialogues entre des différentes parties prenantes : États, organisations socioprofessionnelles des éleveurs et pasteurs, des agriculteurs, des Ong, des institutions techniques de coopération pour faire le bilan des campagnes de transhumance et formuler des recommandations pour minimiser les conflits potentiels au cours de celles à venir.

A cet effet, la CEDEAO croit aux vertus du dialogue, pour déconstruire les préjugés, les stigmatisations et les perceptions négatives que certains acteurs ont de la transhumance et minimiser l’occurrence des conflits et leur caractère meurtrier.

Selon le représentant du Commissaire chargé de l’Agriculture, de l’environnement et des ressources en eau de la CEDEAO, M. Salifou Ousseini,  » le système d’élevage mobile, à l’instar des systèmes agricoles extensifs sont de plus en plus confrontés à la réalité que leur imposent des phéromones structurels que connaît l’Afrique de l’Ouest. A ces phénomènes s’y ajoute depuis maintenant près de 10 ans, l’insécurité et de son corollaire le terrorisme, qui engendre des déplacements de plus en plus importants des personnes et des animaux, du Sahel vers les régions plus méridionales. Ces mutations se traduisent par une compétition de plus en plus accrue sur les ressources naturelles : foncier, pâturage et eau. Ces conflits sont alimentés par des idéologues qui parfois les transforment en confrontations intercommunautaires. »

Il faut noter qu’au cours des dernières années, le pastoralisme et la transhumance transfrontalière sont revenus au premier plan de l’actualité économique, politique, sociale, environnementale et sécurité en Afrique de l’Ouest.  Phénomène très ancien, mais dont la portée et les manifestations sont encore mal connues, le pastoralisme et de façon singulière la transhumance transfrontalière sont devenus des sujets de controverse, en lien avec les mutations que connaissent la région Afrique de l’Ouest.

« En effet, malgré les retombées économiques et sociales, voire environnementales positives et conséquentes qu’ils génèrent, les systèmes d’élevage mobiles, encore largement dominants en Afrique de l’Ouest sont toujours mal compris et font l’objet d’un traitement inadapté », martèle le représentant du Commissaire chargé de l’Agriculture, l’environnement et des ressources naturelles de la commission de la CEDEAO.

Mariem SALL

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Daouda Mine

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