Kaffrine : Elle se donne la mort en se jetant dans un puits

IGFM-Les habitants de la commune de Katakél ont eu droit, avant-hier, à un réveil brutal et douloureux. Ce, suite la mort par suicide de la jeune dame Diaba Diané qui a abrégé sa vie en se jetant dans un puits du village.

Les villageois de Katakél, une localité située dans le département de Kaffrine, sont encore sous le choc. Les habitants de ce paisible patelin, peinent toujours à réaliser la mort d’une des leurs, par suicide. Il s’agit de la jeune dame mariée et âgée de 28 ans, qui répondait au nom de Diaba Diané. Elle a mis un terme à sa vie, dans la nuit du samedi au dimanche dernier, en se jetant au fonds d’un puits du village.

Le jour des faits, la jeune dame qui avait déjà concocté son plan macabre, cache son jeu. Pour ne pas attirer le moindre soupçon, elle choisit de vaquer tranquillement à ses tâches ménagères. Après avoir préparé les deux repas du jour, la jeune dame s’affaire à mettre en place ses affaires personnelles. Au crépuscule, elle s’acquitte convenablement à une autre tâche ménagère, consistant à servir tranquillement le dîner aux membres de sa belle-famille. Sans attirer l’attention des siens et de son mari, Lamine Dramé, la dame Diaba Diané prend discrètement congé d’eux et se retire dans sa chambre. Une façon pour elle de tromper la vigilance des plus alertes dans la concession. Son époux qui, jusque-là, n’avait pas décrypté le moindre instinct suicidaire chez son épouse, la rejoint dans la chambre.

Aux environs de 1 heure du matin, alors que son mari ronflait à plein poumon, Diaba Diané se lève et quitte le lit conjugal. Dans la pénombre, elle se dirige vers le principal puits du village. Là, loin des regards indiscrets, elle se jette dans le profonds puits. De ce saut suicidaire, Diaba Diané rend l’âme l’instant d’après, malgré l’intervention prompte du voisinage, alerté par le bruit strident de sa lourde chute. L’irréparable s’étant déjà produit, ceux-ci n’avaient que leurs yeux pour pleurer.

Avisés par les populations de la commune, les sapeurs-pompiers de Kaffrine ne parviendront à extraire le corps sans vie de la défunte que le dimanche matin. La dépouille sera ensuite acheminée à la morgue de l’hôpital régional de la Kaffrine, d’où les pandores locaux ont procédé aux constats d’usage.

En sus, les hommes en bleu qui ont ouvert une enquête, s’attèlent à crever l’abcès sur le mobile de ce suicide de la défunte jeune dame, mariée et mère de deux enfants (un garçon et une fille). En attendant, à Katakél, les commentaires et autres supputations vont bon train, chacun y allant de sa propre déduction pour expliquer le mobile du drame. Ceci, malgré les déclarations de son époux, Lamine Dramé, et les siens, qui ont affirmé aux forces de l’ordre que la défunt était en de bon terme avec les membres de sa famille.

IGFM