L'Ita et ses partenaires veulent aider à gérer les pertes post-récoltes à partir des huiles essentielles
lundi 4 décembre 2023 • 941 lectures • 0 commentaires
Société 9 mois Taille
Un projet de Gestion des pertes post-récoltes par l’utilisation de bio-pesticides à base d’huiles essentielles pour la durabilité et la sécurité alimentaire au Sénégal et en Afrique de l’Ouest. Voilà le projet qu’a lancé l’Ita ce lundi.
Le projet est financé par l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (Ares) de Belgique. Il est coordonné par Gembloux Agro-Bio Tech, Université de Liège/Belgique en partenariat avec l’Institut de Technologie Alimentaire et l’Université Gaston Berger. Objectif : assurer la gestion des pertes post-récoltes par l’utilisation de biopesticides à base d’huiles essentielles.
Amadou Sall Dial, le Directeur du redéploiement industriel, qui a présidé la cérémonie de lancement, explique que c’est le département en charge de l’Industrie d’alors, il y a au moins une quinzaine d’années, qui avait commandité une étude sur la possibilité d’installer une distillerie d’huiles essentielles à Matam. Et tout est parti de là.
«Cette étude a par la suite inspiré l’Ita qui avec le Pr Georges Lognay en collaboration avec l’Ugb a obtenu deux financements en vue de produire les huiles essentielles dont le pays a besoin et qui jusqu’ici ne satisfait sa demande que par des importations à coup de centaines de millions», dit-il.
Il souligne que le projet, qui entend associer au-delà des partenaires signataires, d’autres structures qui s’investissent dans le développement agricole comme la Dpv, de l’Isra/Cdh, Enda et des Ong locales. Il entend contribuer à la Souveraineté alimentaire du Sénégal.
L’objectif est de contribuer à la diversification des pratiques de stockage par l’utilisation de bio-insecticides/fongicides faits à base d’huiles essentielles. Le lancement de ce projet quinquennal est prévu le lundi 04 décembre 2023 à l’Ita.
Le projet vise à renforcer les capacités, les connaissances et les outils pour renforcer l'expertise scientifique locale. Il vise à exploiter la biodiversité locale dans les écosystèmes agricoles sénégalais en produisant des huiles essentielles (He) par des groupements de femmes et de formuler ces He pour protéger les cultures post-récolte pendant le stockage.
Car, renseignent les concepteurs du projet, ces He présentent une forte activité bio-insecticide sur divers ravageurs, un faible profil de toxicité pour l'homme et dans l'environnement et sont faciles à produire localement. Et diverses études les ont mis en évidence comme une alternative solide pour protéger les cultures des ravageurs des entrepôts, expliquent-ils.
Ainsi, le projet vise à fournir les connaissances et les compétences nécessaires aux femmes rurales pour faire progresser les développements techniques, politiques et socio-économiques et, en fin de compte, contribuer à réduire les inégalités et lutter contre la pauvreté en sécurisant et en diversifiant leurs sources de revenus.
Publié par
Youssouf SANE
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