La colère de la famille du policier Gabriel Basse

vendredi 13 décembre 2019 • 373 lectures • 1 commentaires

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La colère de la famille du policier Gabriel Basse

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IGFM - En attendant l’inhumation prochaine du défunt policier de la Compagnie de la circulation qui s’est suicidé mercredi dernier à l’aide d’une paire de ciseaux, au marché Sandaga, la maison des Basse, sise à Guédiawaye, ne désemplit pas. Face aux supputations sur la santé mentale du défunt, le porte-parole de la famille, Charles Mendy, a formellement récusé la thèse d’antécédents psychiques ou épileptiques de son défunt cousin policier.

«C’est vers midi hier (mercredi) que nous avons appris la nouvelle du suicide de Gabriel Blaise Basse. Il habitait ici à Guédiawaye. Son épouse a, dans le courant du mois d’août dernier, rejoint ses parents en France. C’est vous-mêmes qui m’informez de troubles psychiques de Blaise. Tout ce que je peux vous dire pour expliquer ce suicide est que Blaise aurait certainement cédé à un problème qui l’aurait subitement assailli. Peut-être que dans sa tête, la seule solution qu’il pensait pouvoir le soulager était celle du suicide. Évidemment nous sommes peinés et meurtris, car la religion chrétienne, comme celle musulmane, n’admet pas le suicide. Mais la question qu’on devrait se poser est celle de savoir si au moment de commettre l’acte fatal, Blaise était en possession de la plénitude de ses facultés mentales ? Dieu seul sait. Ce qui nous fait le plus mal est que, depuis l’éclatement de l’affaire, chacun y va de son commentaire gratuit. Je persiste et signe, Blaise n’a jamais été en proie à des troubles psychiques ou épileptiques. Il a toujours été très sociable. Avec lui, on ne s’ennuyait jamais, car il avait le pouvoir de faire rire tout le monde par ses blagues. Il avait le sens de la famille. A ses heures perdues, il lui arrivait de jouer au football au terrain de «Bokk Diom» avec ses amis d’enfance. Toutes les personnes ici présentes peuvent en témoigner. Dimanche dernier, il a pris part à la réunion de la famille élargie au sein de laquelle il jouait un rôle de rassembleur et d’organisateur. Blaise n’est pas devenu policier par hasard. Il l’a hérité de son père Bissenty Basse qui fut Officier supérieur et a eu à servie au Commissariat de Thiaroye. Sa mère qui vit en Casamance est en route pour Dakar. Il est évident que sa disparition va laisser un grand vide au sein de la famille à cause de son rôle de régulateur social. Nous demandons aux gens de savoir raison garder pour ne pas en rajouter davantage à notre douleur. Je précise aussi que c’est un énorme mensonge que d’affirmer que Blaise a été récemment admis à l’hôpital Principal pour des problèmes psychiques. C’est aujourd’hui même que nous sommes rentrés en possession du certificat de genre de morte qui fait état «d’une hémorragie abondante dans la région de l’abdomen causée par un objet dur et pointu». Nous sommes en étroite collaboration avec la Police pour les modalités pratiques de la cérémonie religieuse à l’Eglise Saint Abraham où il a été baptisé, avant l’inhumation au cimetière Saint-Lazare de Béthanie», confie Charles Mendy, porte-parole de la famille Basse.

AMARY GUEYE

 

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Daouda Mine

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