Le Centre hospitalier régional de Ziguinchor replongé dans une crise profonde

vendredi 3 août 2018 • 444 lectures • 1 commentaires

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Le Centre hospitalier régional de Ziguinchor replongé dans une crise profonde

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iGFM - (Dakar) Le Centre hospitalier régional de Ziguinchor est depuis hier malade. Il est plongé encore dans une crise profonde. Les travailleurs, regroupés autour de la Sous Section CNTS ont sonné l’alerte. Ils ont même déposé un préavis de grève sur la table du chef de l’exécutif régional. «En ma qualité de Secrétaire Général de la Sous-Section CNTS du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor et porte-parole de mes collègues, nous avons déposé sur la table du gouverneur de région, Guedj Diouf un préavis de grève et pour compter du 16 Juillet 2018 au 31 décembre 2018, suite d’une part à la dette contractée par l’Etat du Sénégal vis-à-vis du CHRZ, concernant les programmes de gratuité de l’A.C.M.U (Agence de la Couverture Maladie Universelle) à travers le Plan Sésame Etat, les Césariennes, l’Hémodialyses et en fin les mutuelles de santé englobées dans la C.M.U elle-même, d’un montant d’environ 500 millions de nos franc au 31 Décembre 2017. Et d’autre part, cette énième (N) crise qui prévaut au CHRZ, entre le chirurgien, président du comité médical d’entreprise (PCME) et le Directeur du CHR», a déclaré Siméon Ndjing Faye.

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L’hôpital régional de Ziguinchor qui est à la recherche d’une forte perfusion, selon ces blouses blanches, a du mal à honorer ses créances et autres charges financières vis-à-vis de ses fournisseurs et personnel en situation irrégulière, «pendant que l’Etat nous doit une dette qui pourrait atténuer tous ces manquements et que certains médecins se plaisent à plomber l’envol de la structure pour des problèmes d’humeur…», a soutenu M. Faye. A l’hôpital régional de Ziguinchor, c’est une liste de plus de 500 malades qui attendent d’être opérés. «En plus d’une liste d’attente opératoire de ces services de plus de 500 malades en (chiffres d’Avril 2017) attente d’être opéré, d’un refus de sa part de participer à un éventuel camp de chirurgie pour juguler ce problème et une pétition contre le projet de téléthon initié par l’actuel directeur de la structure. Toute cette évolution est connue des plus hautes autorités de la région, par les services du renseignement etpar le ministère car moi-même au mois de février dernier, je l’ai dit au ministre de santé lors d’une rencontre entre le ministre et les partenaires sociaux de la santé», explique toujours devant la presse régionale le syndicaliste de la CNTS Simon N. Faye.

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«Je suis dans un syndicat et je m’en remets aux déclarations du responsable de notre syndicat», a répondu le Dr Amath Diouf, accusé d’être à l’origine du dysfonctionnement et d’avoir pris en otage tout un système. Membre du SAMES, «le Dr Amath Diouf a toujours été loyal et correct dans son travail. En vérité, c’est le Directeur de l’hôpital qui a eu des problèmes avec le Dr Diouf. C’est lui (le Directeur de l'hôpital) qui a utilisé le cadre syndical de la CNTS, la grosse masse et le personnel non qualifié de l'hôpital pour déstabiliser le Dr Diouf. Mais, c’est peine perdue pour lui et sa bande car, notre collègue (Dr Diouf) ne quittera pas l’hôpital. D’ailleurs, nous avons déposé un préavis de grève auprès des autorités», a soutenu le Dr Diama Sakho, secrétaire général de la sous-section locale du SAEMS en prenant la défense de son collègue, le Dr Diouf.


    IGFM ZIGUINCHOR


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Daouda Mine

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