Le classement du Sénégal dans l'indice de perception de la corruption à la Une

vendredi 24 janvier 2020 • 466 lectures • 1 commentaires

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Le classement du Sénégal dans l'indice de perception de la corruption à la Une

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iGFM - (Dakar) - Les quotidiens reçus vendredi à l’APS commentent largement le classement du Sénégal dans l’Indice de perception de la corruption (IPC 2019) de l’ONG Transparency international.



Le Sénégal ‘’stagne dans la zone rouge’’ de l’Indice de perception de la corruption, selon Enquête qui affiche à sa Une : ‘’Corruption endémique’’.

‘’Transparency international a publié, jeudi, les résultats de l’indice de perception de la corruption (IPC). Il ressort que le Sénégal stagne dans la zone rouge à l’instar de tous les pays de l’Union économique et monétaire et ouest-africaine (UEMOA)’’, écrit le journal.


’’Le Sénégal enregistre un score de 45/100 points se classe à la 66e place mondiale et 7e au niveau africain. Un rang qu’il occupe depuis 2016 (…). L’Indice de perception de la corruption mesure le niveau de corruption à travers 180 pays dans le monde’’, souligne la publication.


Pourquoi le Sénégal ’’n’arrive toujours pas à réduire la corruption malgré l’existence d’organes de veille et de contrôle comme la Cour des comptes, l’OFNAC ?’’, s’interroge Enquête. La réponse de Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil et représentant de Transparency au Sénégal : ’’Ces organes travaillent certes, mais les rapports qu’ils produisent ne sont pas accessibles au public, ni utilisés pour arrêter le phénomène’’.


’’Le Sénégal stagne dans le rouge’’, titre également Tribune qui estime que ‘’la faute (est) essentiellement (due) à un manque de volonté politique’’. Dans le journal le président de la Section sénégalaise de Transparency explique le classement du Sénégal par ’’un affaiblissement réel de la volonté politique de lutter contre la corruption (…)’’.


La corruption est ‘’une plaie béante au pays de Macky’’, selon Wa Grand-Place qui écrit : ‘’L’OFNAC mis en place en 2012 pour prévenir et lutter contre la fraude, la corruption, les pratiques assimilées et les infractions connexes peine toujours à jouer son rôle’’.

’’Les rapports sont écrits, deux sont publiés et le contenu de deux autres jamais publié. Des personnes ont été épinglées mais jamais inquiétées. Toutes choses qui font croire que l’OFNAC est (…) sans pouvoir’’, ajoute Grand-Place.


‘’Le Sénégal toujours dans la zone rouge’’, note également à la Une L’As, soulignant que les responsables du Forum civil ‘’proposent au gouvernement de donner plus de force et de vigueur à l’Axe 3 du PSE dans ses composantes Gouvernance et Institution afin de promouvoir la lutte contre la corruption et la reddition des comptes’’.


Source A note qu’’en matière de lutte contre la corruption, le Sénégal est un mauvaise élève’’ et souligne que le Forum civil demande que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) soit ‘’réformée’’ pour ‘’la rendre conforme aux standards internationaux’’.

Le Sénégal ‘’demeure un pays où il y a de la corruption. Et le niveau de lutte n’a connu aucune évolution, selon les résultats de l’année 2019 de l’indice de perception de la corruption (IPC 2019) de l’ONG Transparency international’’, souligne L’Observateur.


’’Corruption, le Sénégal reste toujours dans le rouge’’, affiche à sa Une Le Quotidien qui relève que ‘’pour 2019, aucun avancement n’a été noté dans la lutte contre la corruption au Sénégal’’. ‘’Le Sénégal toujours dans le rouge’’, souligne également Le Témoin.



Le Soleil met en exergue ‘’les directives de Macky Sall’’ dans le cadre de la mise en œuvre des budgets-programmes.

Jeudi en Conseil des ministres, le chef de l’Etat ‘’a rappelé l’entrée en vigueur, en 2020, de la nouvelle gestion publique caractérisée par l’instauration des budgets programmes qui implique : (i) l’optimisation de la dépense publique ; (ii) la modernisation intégrale de l’Administration et ; (iii) l’orientation de l’action publique vers la performance’’.


Le président de la République ‘’a requis, à cet effet, le renforcement significatif de la fonction contrôle ainsi que l’évaluation systématique des politiques publiques’’.


Auteur : Aps 

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Daouda Mine

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