Le Moussem de Tan-Tan, le branding hassani !

jeudi 12 juillet 2018 • 471 lectures • 1 commentaires

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Le Moussem de Tan-Tan, le branding hassani !

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iGFM – (Dakar) Les rideaux se sont baissés le 9 juillet dernier sur la quatorzième édition du plus important rassemblement du Royaume chérifien traditionnellement appelé Moussem, à Tan-Tan, dans le désert du Sud du Maroc, dont l’invité d’honneur était la République populaire de Chine, en présence de « pays amis », les Emirats Arabes Unis, et plusieurs autres invités parmi lesquels GFM.

Débuté le 4 juillet à Tan-Tan, ville et chef-lieu de région éponyme du Sud-ouest du Maroc, classé «chef d'œuvre du Patrimoine oral et immatériel mondial » par l'Unesco, depuis 2005, le Moussem édition 2018 a tenu ses promesses et assuré la promotion de la destination de ce pan désertique bordé par l’Atlantique, remplissant ainsi le souhait de sa SM le roi Mohammed VI, à travers l’Office national marocain du tourisme (ONMT).

Comme promis par le représentant de l’ONMT à Dakar, M. Jalal Imani, plus d’une trentaine de tributs venus des quatre coins du Maroc, mais aussi des Emirats Arabes Unis, ont participé aux nombreuses manifestations organisées par la Fondation Almouggar, sous le thème «Le Moussem de Tan-Tan, un facteur de rayonnement de la culture hassanie».

Une vitrine s’il en est pour le patrimoine hassani qui a bercé les convives de poésies, de courses de dromadaires et chevaux et l’extraordinaire Fantasia, qui a coupé le souffle à plus d’un. Particulièrement les Occidentaux venus en nombre découvrir le désert et son grand froid.



Les étrangers n’ont pas été déçus par les expressions enrichissantes des coutumes et traditions hassanies, à travers les nombreuses rencontres organisées dans le cadre de panels savamment tenus pour vendre la destination marocaine, à tout point de vue, mais aussi par les manifestations au cours desquelles ils ont découvert les «Tburidas», des courses de chevaux et de dromadaires, le récital poétique, des musiciens talentueux, les chants et danses envoutantes, l’artisanat hassani, la pharmacopée et surtout le circuit touristique que leur offre Tan-Tan avec ses bivouacs installés en bordure des oasis, à quelque quai de son port.

De la simple réunion « spontanée et régulière», comme l’indique notre confrère, l’Ivoirien Rémy Coulibaly tombé sous le charme de Tan-Tan, cette rencontre qui fédère pendant une semaine les populations «autour d'un puits», durant le mois de mai, (sauf pour cette année pour cause de ramandan) pour partager le patrimoine hassani mais aussi et surtout pour transmettre la culture aux nouvelles générations, est finalement devenu un festival de grande envergure et certainement le plus grand témoin de cette culture hassanie vivante et riche de l’expérience de ses nomades du Sahara glanée depuis des lustres.

Comme pour les précédentes éditions, celle de 2018 a « symbolisé» la paix et la tolérance et offert une belle tribune aux échanges aussi bien culturels qu’économiques entre les tributs de la région et celles venus d’ailleurs, mais avec aussi avec le milieu d’affaire étranger qui a pris conscience du potentiel de Tan-Tan et du business qui peut s’y créer.">

Charles FAYE (Envoyé spécial)

 

 

 
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Daouda Mine

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