Le vieux de 67 ans filmait ses ébats sexuels avec deux mineures de 11 et 12 ans

vendredi 31 janvier 2020 • 2238 lectures • 1 commentaires

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Le vieux de 67 ans filmait ses ébats sexuels avec deux mineures de 11 et 12 ans

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IGFM - Batteur de tam-tams dans le département de Rufisque, Daouda Faye (67 ans) a été jugé hier jeudi au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Accusé d’avoir filmé ses ébats sexuels avec deux mineures de 11 et 12 ans, l’artiste encourt 10 ans de prison, si le tribunal suit la réquisition du  parquet.

C’est une histoire de mœurs à vous couper le souffle qui a été évoquée hier à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Un sexagénaire, batteur de tam-tams établi à Niaga (département de Rufisque), a comparu seul à la barre, en l’absence de ses deux victimes âgées de 11 et 12 ans qui l’accusent de viol et d’avoir filmé ses ébats sexuels avec l’une d’elles. Le prévenu qui n’a pas nié les faits risque le maximum de la peine (10 ans).

De l’économie de cette affaire explicitée au cours des débats d’audience, le tribunal a réalisé qu’il avait droit à une affaire de film porno, aggravée par le statut de mineur des victimes. Une affaire qui a plongé la salle dans un silence de cathédral. L’assistance dont la sensibilité avait été heurtée, est restée sous le choc, observant le pédophile septuagénaire tenter de se défendre avant de confesser ses forfaits. Selon les termes de la procédure judiciaire, les faits remontent au 20 décembre dernier. Ce jour-là, l’artiste Daouda Faye répétait comme à ses habitudes, chez lui. Les sons rythmés vont attirer les deux fillettes A.D. (11 ans) et F.Nd. (12 ans), venues assister au spectacle.

A la fin de la répétition et après le départ des autres batteurs, le sexagénaire D. Faye qui s’est retrouvé seul avec les deux gamines, les entraine dans sa chambre. Dans l’intimité de cette pièce, celles-ci vont se mettre à jouer avec son téléphone portable. C’est ainsi qu’elles vont accéder à la galerie et tomber sur une vidéo obscène montrant le vieux Daouda Faye en pleins ébats sexuels avec une dame. D. Faye s’empresse d’arracher le téléphone et lâche ce bout de phrase : «C’est interdit au moins de 18 ans.» Mais, curieusement, il leur déroule une autre vidéo pornographique. Il a ensuite remis son téléphone à F.Nd. en lui demandant de le filmer en compagnie de A.D. C’est ainsi qu’il s’est mis à faire des attouchements à celle-ci.

Il poussera le bouchon plus loin en promenant ses doigts, puis sa langue jusqu’aux parties intimes de la gamine de 11 ans, pour ensuite tenter de la violer. A.D. va émettre des cris de douleur qui ont intrigué sa copine qui a arrêté de filmer, avant de prendre la fuite. Elle sera imitée par A.D. Une fois dehors, elles seront interpellées par un gendarme. Après quoi, le pandore les a conduites de suite chez D. Faye mis devant les accusations des fillettes. Le gendarme qui exploite le téléphone portable en question, découvre la fameuse vidéo montrant D. Faye et A.D en action. Il est alors conduit à la Gendarmerie locale.

«J’assume mes actes quelle que soit la peine»

Hier à la barre, D. Faye, divorcé et père d’une fille de 15 ans, avoue sans ambages les faits et précise même qu’il a eu à p… la petite A.D. Relativisant les faits, il affirme que «ce sont les filles qui ont eu l’idée de se faire filmer et moi, j’ai oublié d’effacer la vidéo». Aussi a-t-il lancé : «J’assume mes actes, quelle que soit la peine que vous allez prononcer. Le parquet a requis 10 ans ferme. À la suite de la défense qui a sollicité l’application bienveillante de la Loi pénale, le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 4 février prochain.

DOUDOU DIOP

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Daouda Mine

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