Les deux Occidentaux enlevés en 2018 au Burkina Faso retrouvés libres au Mali

samedi 14 mars 2020 • 426 lectures • 1 commentaires

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Les deux Occidentaux enlevés en 2018 au Burkina Faso retrouvés libres au Mali

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iGFM - (Dakar) - La ressortissante canadienne Édith Blais et son ami italien Luca Tacchetto, enlevés par de présumés jihadistes, en décembre 2018, au Burkina Faso alors qu'ils se rendaient par route au Togo, sont désormais libres. Ils ont été retrouvés, vendredi 13 mars, vers 15 heures, par les casques bleus de la mission de l'ONU au Mali (Minusma), dans les environs de la localité de Kidal (nord-est du Mali). Tous deux sont arrivés ce samedi midi, à la l’aéroport de Bamako où le ministre malien des Affaires étrangères et le patron de la Minusma les ont accueillis.

C’est dans les environs de la ville de Kidal que des casques bleus de l’ONU ont retrouvé Édith Blais et Luca Tacchetto. La ressortissante canadienne et son ami italien ont tout de suite été mis sous la protection de la délégation de la mission de l’ONU à Kidal, ville sous contrôle des ex-rebelles.

Pas de violences


« Les deux se portent bien », nous a confiés une source qui a pu brièvement les rencontrer.

Après une nuit passée à Kidal, un vol a été affrété, ce samedi 14 mars, pour les ramener dans la capitale malienne où ils sont arrivés, à midi.

Comme dans plusieurs affaires de libération d’otages étrangers dans le sahel, il faut attendre encore un moment pour connaître des détails de cette issue heureuse, mais d’après nos informations, ce n’est pas une action violente qui leur a permis de recouvrer la liberté.

Pas de négociations avec les ravisseurs

Bien que les circonstances de la libération des deux otages soient encore floues, Mahamat Saleh Anadif, chef de la Minusma, assure qu’il n'y a pas eu de négociations avec les ravisseurs.

Périple routier

Poursuivant un périple routier, Édith Blais 36 ans, et Luca Tacchetto, 32 ans avaient quitté le Mali pour rallier le Togo où ils devaient participer à un projet de reforestation. C’est au Burkina Faso - plus précisément entre les localités de Bobo Dioulasso et de Ouagadougou - qu’ils ont disparu, en décembre 2018.

Plusieurs semaines après, avec certitude, différentes sources rapportaient qu’ils étaient toujours en vie et qu’ils étaient tombés entre les mains de présumés jihadistes.

Auteur : Rfi

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Daouda Mine

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