Les résultats de l’enquête sur le meurtre de Mariama Sagna à la Une

mercredi 10 octobre 2018 • 320 lectures • 1 commentaires

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Les résultats de l’enquête sur le meurtre de Mariama Sagna à la Une

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iGFM - (Dakar) - Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS traitent essentiellement des premiers résultats de l’enquête sur la mort de Mariama Sagna, une militante du parti PASTEF, Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (opposition).La victime, âgée d’une trentaine d’années, a été retrouvée morte dans sa chambre à Keur Massar, samedi soir après être rentrée d’une réunion politique organisée par son parti dans cette banlieue de Dakar.



Si l’on en croit le quotidien Le Soleil, ce meurtre ’’n’est pas lié à la politique’’, comme l’avait craint certains. Il s’agit plutôt d’un ’’crime crapuleux qui ne comporte la moindre connotation politique’’, selon Le Soleil.


Le Soleil revient ainsi sur la conférence de presse du procureur du Tribunal de grande instance de Pikine, Amadou Seydi, qui avait rencontré les journalistes la veille "pour un coin du voile sur l’affaire dite Mariama Sagna’’, responsable de PASTEF à Keur Massar.


Le magistrat ’’a retracé le film du meurtre’’ devant les journalistes et annoncé que trois personnes, dont un des tueurs ont été arrêtés, rapporte Le Témoin quotidien, selon lequel l’arrestation du second meurtrier, en fuite, est ’’présentée comme imminente’’.


Amadou Seydi ’’a raconté dans les détails les péripéties de ce meurtre crapuleux commis par des charretiers qui ont étranglé la victime avant de la violer’’, rapporte le quotidien L’As, estimant que le voile qui entourait ce meurtre a été désormais ’’levé’’.


Le quotidien Tribune, presque soulagé, titre : ’’Meurtre +apolitique+’’. Le journal fait observer que le meurtre de Mariama Sagna, ’’fait couler beaucoup d’encre. Vite, elle a pris des relents politiques’’.


Selon Vox Populi, cet assassinat s’est révélé être un ’’crime odieux’’, Mariama Sagna ayant été ’’tuée et violée’’ par deux charretiers, selon les conclusions du certificat de genre de mort évoqué par le procureur, écrit le journal Le Quotidien.


’’L’affaire avait semé le doute dans les esprits puisque certains avaient déjà vu une main politique’’ dans ce meurtre intervenu dans un contexte marqué par la collecte des parrainages pour la prochaine présidentielle de février 2019, écrit le même quotidien.


’’Si l’arrestation de Saliou Boye, le principal mis en cause, déjà localisé à Kaolack, n’est qu’une question d’heures, 3 personnes sont présentement en garde-à-vue à la gendarmerie de Keur Massar’’, rapporte L’Observateur.



Il cite Ousseynou Diop, ’’complice’’ du principal mis en cause, la mère de ce dernier ainsi qu’"un certain Khadim Guèye qui ont réceptionné le téléviseur volé’’ chez Mariama Sagna.


Ousmane Sonko, le leader de PASTEF, se trouve ’’sur la sellette’’, bien plus avec cette affaire, analyse le quotidien Enquête. ’’L’ouragan Ousmane Sono surfe sur les vagues de la vie politico-médiatique depuis quelques semaines’’. "Emportant toute l’opposition, écrit le journal, il donne du tournis aux gens du pouvoir, mais bute parfois dans l’excès de victimisation’’.


Cela nous fait revenir à la politique pure et dure, avec notamment le député Macke Niang, qui a démissionné de la présidence du groupe parlementaire liberté et démocratie, après avoir annoncé sa volonté de participer à la prochaine présidentielle.


’’Mon honneur ne me permet pas de m’accrocher à des responsabilités que le président Wade m’a confiées’’, justifie ce responsable du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition).


’’Madické (Niang) fait la leçon à Wade’’ qui désapprouve sa candidature, pointe Vox Populi, avant de citer l’intéresser : ’’Le véritable suicide politique serait, pour le PDS, de ne pas avoir de candidat’’, la candidature de Karim Wade étant considérée compromise.


Aussi invite-t-il à rejoindre sa candidature ’’tous ceux qui’’, au sein du PDS ’’comme en dehors, sont convaincus de la nécessité d’une candidature alternative’’ à celle de Karim Wade, rapporte L’Observateur, étant entendu que la non-inscription sur les listes électeurs fait qu’il ne peut être éligible, comme indiqué par la justice.


La conclusion que Walfquotidien en tire c’est que ’’Madické Niang laisse à Wade l’initiative de la rupture’’, non sans affirmer : "C’est le président Wade lui-même qui a suscité en moi cette ambition de me mettre en première ligne au service des Sénégalais, lors de la Oumra que nous avions effectuée en 2012, suite à la perte du pouvoir (...)’’ par le PDS.


M. Niang ajoute dans les colonnes de Walfquotidien que l’ancien président lui avait dit à l’occasion qu’il était ’’la personne la mieux indiquée pour reconquérir le pouvoir’’ au bénéfice du PDS.



Auteur : Aps 

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Daouda Mine

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