Magal de Touba : l'Ofor va mettre à disposition 100 citernes et 80 bâches

jeudi 8 août 2019 • 563 lectures • 1 commentaires

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Magal de Touba : l'Ofor va mettre à disposition 100 citernes et 80 bâches

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 iGFM - (Dakar) - Le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Seyni Ndao, s’est engagé mercredi, à Diourbel, à mettre à la disposition des populations de Touba 100 camions-citernes et 80 bâches pour la fourniture en eau potable durant la période du grand magal prévu, cette année, dans la deuxième décade du mois d’octobre.


"Je prends l’engagement comme l’année dernière, que les 100 camions seront mis en disposition à temps. Nous mettrons à disposition les 80 bâches", a-t-il dit au cours d’une réunion de partage et de validation d’un plan d’actions avec le comité d’organisation et des autorités administratives.


Selon lui, avec ces deux modes de fourniture prévus, il n’y aura "pas de problème d’eau quelle que soit l’affluence" parce que chaque année, "c’est l’approvisionnement en eau qui constitue un véritable problème".


Le gouverneur de la région de Diourbel, Gorgui Mbaye, estime qu’avec le nouveau dispositif qui sera mis en place, il y aura un maillage adapté en matière de fourniture d’eau.


"Je pense que si les 100 camions-citernes viennent, en plus de 80 bâches, les problèmes seront atténués. Cette année, qu’on donne des bâches aux marabouts pour qui on affrétait des camions", a-t-il indiqué.


Le chef de l’exécutif régional a par ailleurs demandé la mise en service des forages qui sont à l’arrêt depuis quelque temps.


"Il y a trois forages qui ne fonctionnent pas, celui de Bakhdade, Darou Hakim et du côté de l’université, il faut les remettre en service avant le Magal en sorte que personne n’ait de problème d’eau", a suggéré M. Mbaye.


"Il est inadmissible que certaines zones de Touba soient privées d’eau pendant toute la durée du Magal", a relevé Serigne Ousmane Mbacké, coordonnateur du Magal de Touba.


"Même au niveau de la sous-préfecture, nous ne pouvons pas avoir d’eau cinq jours avant le Magal", a déploré le sous-préfet de Ndam, Mansour Diallo.


L’administrateur civil propose "une rationalisation" de l’utilisation des camions-citernes dans la ville sainte.


"On peut avoir mille citernes d’eau mais qui ne serviront à rien parce qu’ils ne pourront pas se déplacer dans la ville à cause de la forte affluence. Il faut une rationalisation", a expliqué M. Diallo.


De l’avis du directeur technique de l’OFOR, Moundor Madioune, seul "un projet structurel peut régler le problème" de l’approvisionnement en eau de la ville Touba qui s’agrandit de jour en jour.


"Qu’on se dise la vérité, même si on reprend le réseau à l’intérieur de Touba, les gens auront de l’eau mais le problème sera toujours là parce que le mode de gestion dépasse la ville de Touba", a averti le spécialiste, soulignant que "Touba n’est pas une petite ville, c’est presque la capitale du Sénégal".


"Il faut le gérer de manière professionnelle. Et c’est la seule solution. Les conduites ont été réalisées dans les années 60. Même si l’Etat parvient à mobiliser les moyens pour régler ça, il faudrait en amont le gérer de façon professionnelle", a-t-il ajouté.


Il assure que cette solution va sécuriser les populations par rapport à l’eau qu’elles vont boire et assurer la continuité du service.


"Tant qu’on ne fera pas ça, on va toujours avoir des problèmes. Je sais que c’est difficile parce qu’il y a beaucoup de considérations qu’il faut tenir en compte, mais ça nécessite un dialogue jusqu’à trouver un consensus", a-t-il fait remarquer.



Auteur : Aps

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Daouda Mine

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