Maïna : Six titres déjà de son album ‘Massilo’

IGFM- Maïna, du haut de ses 26 ans, se fraie un chemin lumineux vers la scène musicale sénégalaise. De son vrai nom Maimouna Sourang, la saint-louisienne sortira, ce samedi 13 octobre, son Ep de six sons. Riche seulement d’une expérience de trois ans dans la musique, sa voix, « c’est tout un univers ». Cet aperçu de son prochain album ‘Massilo’ est un projet qui a débuté à Dakar, puis s’est poursuivi à Paris, dans le label de Francky Moulet et de Hervé Samb. Entretien

                                                                     

Nous voici à quelques heures de la sortie de votre Ep, à l’institut français de Saint-Louis. Quels sujets évoquent vos six titres ?

Mes titres évoquent plusieurs sujets tout à fait différents. Le scénariste, parle du destin. Il veut montrer que chaque personne trace sa propre destinée. Massilo, évoque les bonnes choses que nous devrions retenir de la culture sénégalaise. Mudje, lui, parle de la corruption et de la politique. Il est trop tragique comme morceau. C’est d’ailleurs un morceau d’Omar Pène que j’ai repris. Ma liberté, évoque la liberté à laquelle a droit tout être humain. Le mien, évoque l’amour sous plusieurs formes. L’amour d’un enfant à ses parents, d’une femme envers son mari, etc. Xaalis, est un single qui décrit l’estime que peut nous apporter l’argent, mais aussi ce que l’argent peut détruire en nous.

Cette sortie est un avant-goût de votre album « Massilo ». Quand comptez-vous le finaliser ?

Massilo est un projet. Et les albums prennent tellement de temps. Alors j’ai choisi de faire cet avant-goût pour que les gens sachent que je compose aussi. Je ne fais pas que des reprises. J’espère que le projet finira d’ici début 2019. Mais je ne suis pas pressée, je préfère prendre le temps qu'il faut pour bien le faire.

Depuis trois ans maintenant que vous vous êtes entièrement consacrée à votre carrière musicale. Quel style de musique vous parle le plus ?

Tous les styles me touchent. Mais je préfère de loin le Pop soul, le Jazz, le Blues, l’Afro.

Vous avez eu à travailler avec de très grands musiciens, au cours des trois années. Avez-vous pu avoir des collaborations ? De bons mentors ?

Oui, j’ai eu à travailler avec de grands musiciens.  De très grands messieurs dans le monde de la musique. Notamment, Hervé Samb qui est plus un frère pour moi qu’un collaborateur. Ablaye Cissokho, que je considère comme un oncle, et Faada Freddy, mon mentor. C’est lui qui m’a poussé à avancer dans la musique. J’ai eu également à travailler avec d’autres artistes de renom mondial.

Maïna, quel sommet visez-vous dans la musique ?

Comme toute personne, j’ai des objectifs. Et je vise les grandes scènes. Je veux devenir la reine de Pop Soul. Je veux monter sur les grandes scènes du monde et représenter le Sénégal. Je veux servir mon pays à travers ma musique.

Monia Inakanyambo