Marseille : le grand bal Sénégalais de Youssou Ndour

jeudi 26 juillet 2018 • 523 lectures • 1 commentaires

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Marseille : le grand bal Sénégalais de Youssou Ndour

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IGFM-Pour sa troisième soirée dans les jardins du Palais Longchamp, le festival de jazz marseillais a gagné le continent africain en conviant l'Américaine d'origine rwandaise et ougandaise Somi et la star internationale originaire du Sénégal Youssou Ndour. Glissée dans une robe d'un bleu électrique, la chanteuse Somi a ouvert cette nuit ardente et voyageuse avec son jazz hybride et contrasté, teinté de rythmes africains et de volupté soul.

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De sa voix grave, puissante et joueuse, elle a livré son style bien à elle, original et finalement convaincant. Ondulant son corps et posant un regard intense sur le public, elle a épaté par ses audaces vocales suivant la rythmique ou les lignes mélodiques de la guitare. Puis elle a laissé la place à un artiste qui porte haut les couleurs de l'Afrique depuis plus de trente ans et qui a fait voyager à travers le monde la musique populaire de son pays, le mbalax.

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Vêtu d'un costume brillant, Youssou Ndour, accompagné du Super Étoile de Dakar, dont la plupart des musiciens l'entourent depuis ses débuts, a alors fait basculer le Parc Longchamp en terre sénégalaise dans un esprit de fête et de frénésie collective. Dès la première chanson, le public s'est mis en mouvement comme enivré par cette belle voix enveloppante et par ces rythmes qui prennent irrésistiblement au corps. Allongeant ses titres à l'envi grâce au soutien de sa dizaine de musiciens et choristes, Youssou Ndour a aussi livré son tube planétaire de facture plus pop, 7 seconds qu'il partageait avec Neneh Cherry au mitan des années 1990, avant de repartir de plus belle.


Le grand bal africain s'est ainsi poursuivi sur un hommage aux personnalités africaines, avant de gagner en intensité et en ivresse dans un final flamboyant.


Hier soir, Youssou Ndour à l'énergie débordante et à la joie communicative, a résolument réveillé et attisé l'âme africaine de Marseille.


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Publié par

Daouda Mine

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