Parrainage : Ismaïla Madior Fall répond à l'opposition

vendredi 30 mars 2018 • 266 lectures • 1 commentaires

Politique 5 ans Taille

Parrainage : Ismaïla Madior Fall répond à l'opposition

PUBLICITÉ

iGFM-Devant l'Assemblée nationale, ce jeudi, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a répondu à l'opposition qui est contre le parrainage des candidats indépendants à la Présidentielle de 2019.

«Pour le parrainage, le premier élément de réponse est que la plupart des grandes démocraties dans le monde pratiquent ce système du parrainage. C’est-à-dire que lorsqu’on doit se présenter à une élection, il y a toujours un système de parrainage. Il peut être un parrainage par les élus, c’est le cas qu’on a en France, il peut aussi être citoyen, c’est la règle dans la quasi-totalité des démocraties. Deuxième élément de réponse, c’est que le fait que la candidature à l’élection présidentielle soit une candidature présentée par les citoyens n’est pas une nouveauté dans notre pays. Au Sénégal, on a pratiqué le parrainage des élus en 1963, 1968, 1973. Depuis 1991, notre pays pratique le parrainage citoyen. C’est-à-dire que pour être candidat à la Présidentielle, la candidature doit être soutenue par 10 000 électeurs, dont 500 dans 6 régions, depuis 1991. La particularité est que cette exigence ne s’applique qu’aux candidats indépendants, c’est pour ça qu’il était plus difficile d’être candidat indépendant que candidat investi par un parti politique. La nouveauté avec le projet de révision, c’est que désormais, l’exigence du parrainage par les citoyens d’une candidature à la Présidentielle s’applique à toutes les candidatures. Qu’elle soit indépendante ou investie par un parti ou coalition politique. Tout candidat devra présenter sa candidature avec un parrainage de 1% du fichier électoral général, soit 65 000 dans 7 régions, à raison de 2 000 par région. C’est la seule nouveauté. C’est désormais l’égalité des candidats. Le parrainage introduit une certaine rationalisation des candidatures. La rationalisation, c’est établir un dispositif qui fait en sorte qu’on ait des candidatures significatives, des candidatures de qualité», répond le ministre de la Justice.

PUBLICITÉ

Cet article a été ouvert 266 fois.

Publié par

Daouda Mine

editor

1 Commentaires

Je m'appelle

Téléchargez notre application sur iOS et Android

Contactez-nous !

Daouda Mine

Directeur de publication

Service commercial